En mars 2012, Israël et l’Union européenne ont signé un accord sur le secteur de l’aviation baptisé Open Skies, qui vise à ouvrir et intégrer leurs marchés respectifs.

Des salariés de compagnies aériennes israéliennes se sont mis en grève dimanche pour protester contre un projet gouvernemental d'un accord de dérégulation avec des compagnies européennes, qui aboutirait selon eux à des licenciements massifs.
  

"Mettre en application l'accord Open Skies dans sa version actuelle aura
des conséquences graves, et mettra à mal fatalement et irréversiblement
l'aviation civile en Israël", a prévenu le dirigeant du syndicat Histadrut,
Ofer Eini, dans un courrier adressé au Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le gouvernement de Netanyahu devait ratifier l'accord pendant le Conseil
des ministres de dimanche.
 

"Je vous appelle instamment à renoncer à débattre et à trancher sur ce
dossier lors de ce Conseil des ministres, et à entamer un processus de dialogue
et de discussions sur cet enjeu national essentiel", a encore écrit le
syndicaliste.
 

Des salariés de la compagnie nationale El Al, qui appartient depuis 2005 à
des actionnaires privés, ainsi que des compagnies charter Arkia et Israir ont
cessé le travail dimanche à 05H00 (02H00 GMT), sans préciser la durée prévue de leur grève.
 

En mars 2012, Israël et l'Union européenne ont signé un accord sur le
secteur de l'aviation baptisé Open Skies, qui vise à ouvrir et intégrer leurs
marchés respectifs.

En vertu de cet accord, les compagnies aériennes européennes pourront
opérer des vols directs vers Israël à partir de n'importe quel aéroport, et les
compagnies israéliennes pourront atterrir dans toutes les villes de l'Union
européenne, ce qui devrait réduire les coûts de transports pour les passagers.