De qui se moque-t-on ?
Sans vergogne lorsque ses protégés assassine, pille et viole des civils, Washington n’a jamais montré un seul signe de solidarité avec le peuple syrien.
Et là, comme par hasard et simplement sur des suppositions du Conseil national syrien (CNS), principale formation de l’opposition syrienne qui vient (encore) de s’offrir un nouveau dirigeant en la personne de George Sabra, un chrétien aussi ridicule que les autres, la Maison Blanche se dit« atterrée par ces informations affreuses ».. Tiens, donc.
Selon donc ces clowns, au moins 109 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées après une semaine d’offensive de l’armée dans un quartier périphérique de Damas, tenu par les terroristes qu’ils nomment rebelles.
On parle déjà de massacre, de crimes contre l’humanité etc. Ces gens ne sont plus à un mensonge près.
L’incompétence des journalistes, de véritable combattant de la désinformation n’est pas en reste.
Bachar al-Assad doit donc laisser des intrus venir détruire la Syrie et prendre des parcelles d’un pays souverain en toute impunité.
Attention, il ne s’agit pas dans la phrase précédente de confirmer que ses forces sont à l’origine de ce massacre.
Mais, ce qui est encore plus risible et que des médias dits/autoproclamés sérieux véhiculent avec la folie qui sied à leur haine de la Syrie, ce sont les chiffres contradictoires. Ne riez pas.
Hier, la soi-disant opposition avait évoqué… 85 morts.
Ensuite, le comité de coordination locale, composé de ce qu’ils nomment activistes, a avancé le chiffre de 450 morts.
Puis, l’Organisation syrienne des droits de l’homme, celui de 500. Comment est-ce possible que les chiffres augmentent avec une dramatisation aussi forte ?
Or, si l’armée syrienne a repris ce quartier tenu par des « rebelles » comme ils disent, comment est-ce possible que des activistes vérifient ce soi disant massacre ?
A défaut, sur le terrain, il y avait 500 terroristes qui n’ont plus donné de leurs nouvelles et qu’on maquillent en…civils. C’est suranné.
Le silence assourdissant qui intervient à chaque fois que ces tueurs font des actions criminelles est assez éloquent. Dans cette nouvelle imposture, on parle de quartier à majorité sunnite sans toutefois donner le nom du fameux quartier.
Une falsification comme on en a connu depuis deux ans, parce que ces gens sont incapables, par la force, de prendre la Syrie, malgré leurs soutiens.
Quid des religieux chrétiens enlevés à Alep. Quid des attentats terroristes déclinés en « le pouvoir frappé au coeur », sans jamais de condamnation. Quid des tirs d’obus interminable sur des civils, à Damas, Alep, Homs et ailleurs. De qui se moque-t-on ?
Par Allain Jules