Benny Gantz s’est réjoui que lors de "l’opération militaire contre Gaza, la durée de la guerre a régressé de 20 à 8 jours" (en raison de la défaite israélienne).
Le chef de l’état-major israélien, Benny Gantz, a brocardé l’appui russe à la Syrie et sa position envers l’Iran et le Hezbollah, prétendant que "la durée des prochaines guerres israéliennes sera plus courte que par le passé, et qu’une prochaine guerre contre le Liban ne durera pas plus d’un mois".
Gantz a déclaré lundi lors du congrès annuel de l’Institut des recherches de la sécurité nationale à l’université de Tel-Aviv, que "l’Iran et le Hezbollah sont extrêmement impliqués dans le maintien de l’axe Iran-Syrie-Hezbollah, le régime de Bachar al-Assad ou dans la préparation au jour succédant la chute du régime syrien", rapporte le journal israélien, Yediort Aharonot, dans son édition de ce mardi.
"D’une manière étonnante, il existe un appui russe non-négligeable au régime d’al-Assad", a-t-il ajouté.
L’armée israélienne s’apprête à l’éventualité de la division de la Syrie et à l’instauration de "l’Etat d’Alouistan", c'est-à-dire un Etat alaouite, à l’angle nord-ouest de l’Etat, a-t-il encore indiqué.
Il a évoqué "l’éventualité de l’instauration de l’Etat d’Afghanikhan en Syrie", dans une allusion à la domination des parties salafistes d’une partie des territoires syriens, ajoute le journal israélien, relayé par arabic-upi.
"Nous attendons cet avenir et nous nous y apprêtons depuis plus d’une année", a-t-il indiqué.
"La situation n’est pas ennuyeuse ici, il n’y a pas un jour qui ne risque de se transformer d’un jour calme en une guerre d’envergure. Nous devons nous préparer à des guerres qui seraient tranchées en une période la plus courte possible", a-t-il souligné.
Il s’est réjoui que lors de "l’opération militaire, colonne de fumée, contre Gaza, la durée de la guerre a régressé de 20 à 8 jours" (en raison de la défaite israélienne).
"Quarante années se sont écoulées depuis la guerre de 1973", a-t-il dit, ajoutant que "les années calmes et stables commencent à s’éclipser, l’instabilité grandit, et nous nous apprêtons à cet avenir d’une manière pragmatique au plateau du Golan, soit au niveau de la collecte d’informations ou de la réactivation de la force militaire.
Il y a une possibilité de la perte de stabilité tout au long des frontières", a-t-il relevé.
Il a considéré l’Iran comme "l’affaire principale" s’agissant des préparatifs de l’armée israélienne, dans la mesure où il poursuit "le développement de son programme nucléaire".
"Une réalité avec un Iran nucléaire, est une réalité extrêmement dangereuse dont les retombées seront dramatiques", a-t-il fait valoir, appelant "à ne pas capituler devant l’Iran, ni devant ses opérations terroristes dans d’autres endroits du monde".
Irib