Les chrétiens sont encore en majorité favorables au pouvoir syrien, qui ne les a jamais discriminés dans le passé.

Le pape François a demandé mercredi la libération des deux évêques orthodoxes enlevés lundi en Syrie, exigeant que "le sang cesse d'être versé" et qu'"une solution soit trouvée au plus vite à la crise" dans ce pays.

Dans un nouvel appel lors de l'audience générale sur la place Saint-Pierre, devant quelque 100.000 personnes, le pape argentin a évoqué le sort des deux évêques sur lesquelles des "nouvelles contradictoires" circulent, et prié pour qu'ils "reviennent vite dans leurs communautés".

Renouvelant son message déjà formulé lors de la bénédiction "Urbi et orbi" à Pâques, le pape a exprimé sa peine pour la "chère nation" syrienne, où "la violence et les armes sèment la mort et les souffrances", évoquant aussi l'assistance nécessaire aux réfugiés et déplacés de guerre.

En plus des deux évêques, deux prêtres d'Alep ont été enlevés il y a trois mois. Les rançons avaient été réclamées par les ravisseurs pour eux.

Les chrétiens sont encore en majorité favorables au pouvoir syrien, qui ne les a jamais discriminés dans le passé.