Les unités de combats sont la moitié de ce qu’elles étaient
Sacrée au début de la création de l'entité sioniste comme étant « l’armée du peuple », pour insinuer que tout le peuple israélien y adhère, Tsahal est plus que jamais en perte d’effectifs humains.
Par rapport à il y a trente ans, les unités de combats sont la moitié de ce qu’elles étaient. La conscription subit une chute importante. Sur les 700.000 militaires, 70% sont des réservistes, et seuls entre 3 à 5% sont considérés des professionnels.
Ces chiffres et constats reviennent au chef de la division de planification de l’armée israélienne, Nimroud Scheffer qui s’exprimait lors de la Conférence du Centre d'études sur la sécurité nationale
« Il y a de moins en moins de soldats... Le faible taux d'enrôlement est un défi social de l'Etat », avertit-il. Selon lui, la crise touche également le nombre des soldats dans l’appareil de la guerre électronique cybernétique et dans celui du Dôme d’acier.
De plus, rapporte Scheffer, l'armée ne dispose pas de moyens pour activer une armée ayant la taille qui était de vigueur, conseillant de s’orienter vers « une armée plus petite et de la rendre plus efficace». D’après lui, «l'armée est prête à des changements profonds et fondamentaux dont la réduction de ses effectifs ».
Concernant les coupes prévues dans le budget de la défense, Scheffer assure qu’elles affecteront l’efficacité de l’armée.
S’agissant de la crise en Syrie, il pense que la désintégration de l'armée syrienne ne signifie pas qu’il faut autoriser l'élimination des capacités militaires de l'armée israélienne, rappelant que l'armée israélienne «ne peut pas permettre de longues batailles au cours desquelles les tirs s’orientent vers le front intérieur ».
Et Scheffer de conclure : «la Syrie met en face de l'armée israélienne des défis qu’elle n’a pas connus depuis 40 ans.
Traduit du journal Al-Akhbar