Une position européenne qui se démarque de celle de la France et de la Grande Bretagne
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a affirmé mercredi à Beyrouth que son pays était en faveur d'un gouvernement d'union nationale en Syrie pour sortir de la guerre qui ravage ce pays depuis plus de deux ans.
"Le régime de Bachar al-Assad a un soutien plus ou moins grand de la population, des Russes et des Iraniens et (peut compter) sur une armée qui fonctionne", a déclaré à la presse José Manuel Garcia-Margallo, qui s'exprimait en français.
"De l'autre côté, il y a des organisations salafistes. La solution passe par une négociation afin d'établir un gouvernement de transition, d'unité nationale où toutes les communautés seraient représentées", a-t-il ajouté, à l'issue d'une rencontre avec son homologue libanais Adnan Mansour.
La guerre que se livre le régime et les rebelles qui cherchent à le renverser a fait plus de 70.000 morts selon l'ONU.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov ont discuté mardi d'une recherche de solution politique en Syrie fondée sur un accord international scellé à Genève en juin 2012.
L'accord de Genève du 30 juin 2012 prévoit la mise en place d'un processus de transition politique réunissant toutes les parties en conflit en Syrie.