Le chef du parlement ne peut pas convoquer une séance parlementaire si un projet consensuel n’est pas à l’ordre du jour.
Bien qu’il affiche sa satisfaction des progrès enregistrés au niveau des négociations pour la formation du nouveau gouvernement, le président du Parlement, Nabih Berry, ne cache pas son mécontentement de la décision de la sous-commission électorale parlementaire de suspendre ses réunions.
M. Berry a rejeté les appels à la convocation d'une séance plénière avant le 15 mai prochain suite à l'échec d'un accord entre les protagonistes sur une nouvelle loi électorale, comme le réclament les Forces libanaises.
Il a assuré qu'il ne peut pas convoquer une séance parlementaire si un projet consensuel n'est pas à l'ordre du jour. «Si je décide de convoquer les députés maintenant, seul le projet du Rassemblement orthodoxe sera à l'ordre du jour de la séance, étant le seul projet de loi approuvé par les commissions parlementaires conjointes», a expliqué le président du Parlement.
Nabih Berry a critiqué la suspension des travaux de la sous-commission, estimant qu'un point commun entre les différents avis aurait pu être trouvé.
Le chef du Législatif a ajouté qu'il appellera à la tenue de séances parlementaires consécutives si les protagonistes n'aboutissent pas à un consensus d'ici le 15 mai. Il a ajouté qu'il pourrait même soumettre le projet orthodoxe au vote au cas où un accord n'est pas trouvé lors de ces séances. «Ceux qui rêvent au retour à la loi de 1960 peuvent toujours rêver", a conclu le président Berry.
As Safir + Mediarama