« le berceau des lieux saints islamiques ne permet pas la construction d’autres lieux de culte ».
Le ministre de la justice saoudien Mohammad el-Issa a annoncé lors d’une rencontre avec des parlementaires européens dans la capitale belge que son pays ne permettrait pas de mettre en place des lieux de culte pour les non-musulmans sur son territoire.
Cité par l’agence de presse saoudienne, ledit ministre a dit que « le berceau des lieux saints islamiques ne permet pas la construction d’autres lieux de culte ». elIssa répondait ainsi aux interrogations de parlementaires européens qui voulaient savoir si l’Arabie Saoudite tolérait l’établissement de lieux de culte pour les autres religions.
Par ailleurs, la « présidence générale des affaires de la mosquée alHaram et de la mosquée du prophète » en Arabie Saoudite a déclaré que dans le cadre de ses travaux d’élargissement des deux saintes mosquées, a éliminé des inscriptions de la Grande Mosquée de la Mecque, prétendant qu’il s’agissait « d’inscriptions de plantes décoratives », mais en effet, les photos prises d’un certain angle montrent que ces inscriptions ressemblent plutôt à une croix, ont assuré certains observateurs.
En tout cas, les travaux d’élargissement qui comprennent entre autre la destruction de sites archéologiques religieux historiques ne constituent aucun embarras pour les autorités saoudiennes. Le mufti général de l’Arabie Saoudite cheikh Abdel Aziz AlCheikh a donné le feu vert pour ces travaux.