"Jérusalem Internationale" dénonce le retrait de la condamnation de l’occupation auprès de l’UNESCO.
L’association de « Jérusalem internationale» a dénoncé l’accord tripartite entre la Jordanie, l'Autorité palestinienne et les autorités d’occupation qui consiste à supprimer les projets de condamnation de l’occupation auprès de l'UNESCO.
Un tel accord vise à "couvrir les crimes de l'occupation", poursuit l’association.
Yassin Hammoud, directeur général de la Fondation de Jérusalem, s’est dit « surpris par le refus de l'Autorité palestinienne d’user de ses efforts pour faire face à l'occupation et la condamner internationalement, surtout après avoir remporté l'Etat observateur à l'Organisation des Nations Unies ».
« Ce recul palestinien et jordanien face à la pression américano-israélienne en acceptant de retirer la condamnation de l'occupation du projet de l'UNESCO légitime la destruction du patrimoine de Jérusalem ».
Hammoud a indiqué que la «Convention de la défense de Jérusalem », qui a été signé entre Amman et Ramallah, il y a quelques semaines, et qui consiste à coordonner les efforts pour protéger tous les lieux islamiques et chrétiens dans la ville occupée de Jérusalem alimente de plus en plus les soupçons.
« Si le retrait de la condamnation de l’occupation est le premier but de cet accord, et bien nous le rejetons et nous appelons les personnes concernées à nous communiquer son contenu réel et à revoir leurs positions ».
La Fondation de Jérusalem n’a pas donné beaucoup d'importance au sujet de l'approbation de l'occupation israélienne à participer à une session exclusive de l'Organisation "UNESCO", qui se tiendra mi-Mai à Paris, pour discuter de la question du pont de la Porte des Maghrébins dans le mur ouest de la mosquée bénie d'Al-Aqsa.
Pour la Fondation, cette participation n’est pas « une faveur de l'occupation, c'est plutôt le droit de chaque individu qui accepte la participation de l’occupation dans l'auto-détermination de nos lieux saints ».