01-05-2025 01:21 AM Jerusalem Timing

Tunisie: Michèle Alliot-Marie exclut toute démission malgré la polémique

Tunisie: Michèle Alliot-Marie exclut toute démission malgré la polémique

La chef de la diplomatie française Michèle Alliot-Marie, attaquée par l’opposition pour des vacances en Tunisie au début de la Révolution du jasmin, a exclu de démissionner, affirmant que cette controverse ne la "détourne" pas


  
La chef de la diplomatie française Michèle Alliot-Marie, attaquée par l'opposition pour des vacances en Tunisie au début de la Révolution du jasmin, a exclu lundi de démissionner, affirmant que cette controverse ne la "détourne" pas de sa mission.
 
 "Je vous assure que cette polémique ne me détourne pas de ma mission, pas plus que les attaques socialistes", a déclaré Michèle Alliot-Marie au quotidien Le Parisien, interrogée sur les appels à la démission venus de la gauche qui se sont multipliés durant le week-end. "Je réponds aux questions, pas aux insultes", a-t-elle ajouté.
  
Les attaques contre la ministre des Affaires étrangères ont redoublé après de nouvelles révélations samedi par l'hebdomadaire Nouvel Observateur, sur l'utilisation par Michèle Alliot-Marie et son entourage d'un jet privé appartenant à un riche Tunisien, en relation d'affaires avec le clan Ben Ali.
  
Michèle Alliot-Marie était attaquée ces derniers jours pour avoir utilisé l'avion d'Aziz Miled pour se rendre de Tunis à l'hôtel de ses vacances, à Tabarka, avec ses parents et de son compagnon, Patrick Ollier, lui aussi ministre (des Relations avec le Parlement).
  
Samedi, le Nouvel Observateur a révélé que Michèle Alliot-Marie et son compagnon étaient montés dans l'avion une deuxième fois, pour une excursion dans le sud du pays, à Tozeur, alors que le pays était déjà en proie aux troubles.
  


La ministre des Affaires étrangères a également observé, sur la radio Europe 1, que son voyage n'avait rien coûté "ni au budget tunisien, ni au budget français". "Ce n'était pas de l'argent public", a-t-elle insisté.
 
 "Je vois, je constate que ça choque" et donc, "il n'est pas question que je remonte dans un avion privé, quelles que soient les circonstances, tant que je serai ministre", a-t-elle ajouté.