A quelques mois des présidentielles iraniennes, le fils du shah, déchu en 1979,annonce la création d’un conseil national.

Certes le timing n’est pas innocent quand il s’agit d’annoncer ce qui semble être le début d’une campagne anti-iranienne à quelques mois des élections présidentielles iraniennes prévues le 24 juin.

En effet, une opposition iranienne a déclaré hier la création d’un conseil national pour la représenter : une annonce faite par le fils du Shah d’Iran déchu en 1979 par la révolution islamique d’Iran, Reza Pahlavi a rapporté le quotidien libanais alAkhbar .

S’exprimant en sa qualité de porte-parole officiel  du conseil en question, Reza Pahlavi a défini les objectifs de son « projet de renverser le régime islamique en Iran » selon ses termes.

Citant une interview avec le quotidien français  Le Monde, alAkhbar rapporte que "Pahlavi  a déclaré que le  Conseil compte à l’avenir lutter pour renverser le régime autoritaire, à travers la tenue d'élections libres et la mise en place d'un système laïc ».

Il a estimé que «les élections présidentielles en Iran qui se sont tenues en 2009 ont été l’objet d’une falsification grossière afin de faire élire le président Ahmadinejad. Ce dont on ne peut autoriser lors des prochaines élections qui se tiendront cette année ».

Il a précisé que « l'objectif principal de la composition actuelle du conseil national est maintenir le droit des générations futures et de renverser le régime à travers le lancement d’une campagne de désobéissance civile pacifique similaire aux grèves générales ».

Pahlavi a appelé au  boycott des élections présidentielles iraniennes, soulignant que "les membres du conseil national  appartiennent à des courants politiques différents" . Certains sont des anciens responsables dans ce que fut l'opposition du mouvement vert en Iran, formé après les élections présidentielles de 2009, d’autres sont des partisans de l’ancien système impérial, et enfin certains appartiennent à des mouvements sociaux, libéraux et nationalistes ou encore des défenseurs des minorités ethniques .