25-11-2024 04:30 PM Jerusalem Timing

Le Hamas disperse à coups de matraques un sit-in contre les raids en Syrie

Le Hamas disperse à coups de matraques un sit-in contre les raids en Syrie

Le Hamas a condamné mardi "l’agression sioniste" contre la Syrie.

Le Hamas disperse à coups de matraques une manifestation contre les raids israéliens en SyrieLa police du Hamas a dispersé à coups de matraques une manifestation organisée mardi soir par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche nationaliste) à Khan Younes pour protester contre les frappes israéliennes en Syrie.

Au moins trois manifestants ont été blessés, selon un représentant du FPLP, Nasrallah Jarhoun.

La police du Hamas a demandé aux manifestants de se disperser et a asséné des coups de matraques à plusieurs d’entre eux, selon la même source.

Les manifestants brandissaient des portraits du secrétaire général du Hezbollah et des banderoles soutenant le pouvoir syrien.

Damas a longtemps soutenu le Hamas, lui accordant de nombreux avantages et facilités en Syrie, mais le mouvement palestinien a finalement apporté son soutien aux rebelles après les pressions qataries.

Le Hamas condamne le raid israélien 

Pourtant dans la journée de mardi, le gouvernement du Hamas, a condamné "l'agression sioniste" contre la Syrie et a exhorté la Ligue arabe à agir pour empêcher qu'elle ne se reproduise.

"Le gouvernement dénonce l'agression des forces d'occupation (israéliennes) contre la Syrie. Il s'agit d'une grave ingérence qui réclame que la nation (arabe et islamique) se dresse et prenne les actions appropriées pour y faire face", a affirmé le gouvernement du Premier ministre Ismaïl Haniyeh dans un communiqué publié plusieurs jours après les raids aériens israéliens.

"Nous rejetons complètement toute agression sioniste contre la Syrie ou n'importe quel autre pays arabe et islamique quelles que soient les excuses de l'occupant (israélien) pour justifier ses crimes", a souligné le communiqué.

Le Hamas a appelé la Ligue arabe à "agir fermement et dans l'unité afin d'empêcher l'occupant de se livrer à la moindre agression".