Abou Mkheiber est considéré comme "l’homme le plus dangereux de Tripoli".
La mort de Houssam mansour, décédé en accomplissant son «devoir jihadiste sur la terre de Cham, à Qoussair», a été annoncé hier (mercredi) à Tripoli.
Cette annonce intervient alors que des informations circulent dans le chef-lieu du Liban-Nord sur le fait que le contact a été rompu avec un groupe de combattants qui ont quitté la ville pour aller se battre à Qoussair.
A Saïda aussi on affirme être sans nouvelles d’un groupe de partisans du cheikh Ahmad al-Assir «au sud de la campagne de Homs», mais les milieux du dignitaire religieux ont démenti ces rumeurs.
A Tripoli, l’officier libanais à la retraite H.G., surnommé Abou Mkheiber, s’active dans l’organisation des «voyages du Jihad» en Syrie. Son rôle dépasse celui d’un simple officier de liaison.
En effet, avec l’aide du Syrien Abou Omar Dandachi –qui habite Abi Samra-, il s’emploie à organiser les groupes armés, mettant à profit sa longue expérience militaire. Il fournit armes et munitions et structure les jeunes volontaires libanais et syriens enthousiastes.
Abou Mkheiber est considéré comme «l’homme le plus dangereux de Tripoli» et a des liens « suspects» avec les plus dangereux repris de justice.
Abou Mkheiber a dernièrement formé un groupe de 40 combattants, Syriens pour la plupart, pour les envoyer à Qoussair via Ersal, après les informations sur l’ouverture d’un nouveau passage clandestin à la place de celui qui a été fermé par l’armée syrienne.
Ce même Abou Mkheiber était entré à Qoussair, il y a trois mois, pour rejoindre un groupe de Tripolitains qui combattent dans la région, puis est allé à Homs, où il a combattu à Khalidiyé, avant d’être blessé et évacué vers Tripoli via Ersal.
Abou Mkheiber, qui habite Qobbé à Tripoli, entreprend des tournées dans la région de Wadi Khaled, en compagnie d’un autre officier libanais à la retraite, dans le but de localiser les brèches par lesquelles les combattants peuvent s’infiltrer après que l’armée syrienne eut repris le contrôle de la frontière.
Al Akhbar + Mediarama