82 personnes ont été détenues seulement la semaine dernière à Bahrein

  
Les manifestations pacifiques se poursuivent dans les différentes régions de Bahrein, notamment dans la capitale Manama, revendiquant une transition démocratique par la voie pacifique dans le pays.

Les manifestants ont cette fois haussé le ton, appelant à traduire le roi bahreini devant les tribunaux internationaux.

Les participants aux processions de jeudi soir ont brandi des banderoles sur lesquelles était écrit « Bahrein est la capitale de la torture ».

Cette campagne  lancée par l’association Wefac de l’opposition coïncide avec la visite prévue dans le pays de l’envoyé spécial des Nations Unies chargé du dossier de la torture.

Les autorités bahreïnies avaient en effet empêché ce délégué de pénétrer sur leurs territoires plusieurs fois. Selon Ahlam elKhozaï (Wefac), « l’accentuation de la répression contre les citoyens fera ce peuple plus décidé à continuer sa révolte, avec des revendications claires ».   

Dans le marché de Manama, une manifestation a eu lieu à l’occasion du martyr Jamil elAli, sous le slogan « notre choix est la résistance ». Les participants ont appelé à la chute du régime et à la traduction en justice du roi Hamad devant des tribunaux internationaux.

D’autres manifestations ont eu lieu dans les différentes régions du pays, les manifestants ont appelé à la libération des prisonniers politiques.

82 personnes ont été détenues seulement la semaine dernière à Bahrein, alors que 35 ont été blessées par les tirs des forces sécuritaires.