En avril, le vice-ministre de la Défense, le prince Khaled Ben Sultan Ben Abdel Aziz, avait été également limogé par un décret royal.
Le commandant des forces aériennes saoudiennes, le général Mohamed al-Ayech, a été limogé et mis à la retraite par un décret royal, a rapporté vendredi l'agence officielle Spa.
Le roi Abdallah a nommé le général Fayadh Ben Hamed al-Rowaili pour lui succéder à la tête des forces aériennes du royaume, a ajouté l'agence sans préciser les raisons de ce limogeage.
En avril, le vice-ministre de la Défense, le prince Khaled Ben Sultan Ben Abdel Aziz, avait été également limogé par un décret royal. Aucune explication n'avait été donnée au limogeage de ce membre de la famille royale, qui avait commandé en 1991 les forces des pays arabes et musulmans ayant participé à la libération du Koweït après sept mois d'occupation irakienne.
Par ailleurs, le gouvernement saoudien a prévenu que les immigrés illégaux risqueraient une peine de prison et une amende à
l'expiration le 3 juillet d'un délai de trois mois fixé pour régulariser leur situation.
Dans un communiqué commun, les ministères de l'Intérieur et du Travail ont pressé les étrangers en situation irrégulière de procéder rapidement à la modification de leur statut, avec l'aide d'une série de "mesures d'exception".
En vertu de ces mesures, les immigrés en situation irrégulière qui souhaitent rester dans le royaume se voient "exonérer des contraventions et amendes prononcées à leur encontre" en raison de leur situation avant le 6 avril, date du début du répit de trois mois.
Ces mesures, qui ne s'appliquent pas aux étrangers entrés clandestinement dans le royaume, autorisent, sous certaines conditions, un immigré à changer d'employeurs "sans l'accord de son actuel parton", selon le communiqué.
Une réglementation en vigueur en Arabie saoudite et d'autres monarchies pétrolières du Golfe interdit aux travailleurs étrangers de changer d'employeur.
A partir du 3 juillet, les étrangers en situation irrégulière "s'exposeront à une peine de prison et à une amende" alors que leursemployeurs ou ceux qui leur donneraient refuge risqueront "jusqu'à deux ans de prison", ont prévenu les deux ministères.
L'Arabie saoudite compte huit millions de travailleurs étrangers, selon des chiffres officiels, et le nombre de clandestins est estimé à deux millions. Selon les services d'immigration, 200.000 personnes, pour la plupart des Asiatiques, ont été expulsées au début de l'année.