La région d’AlKhalil Hébron connait un véritable massacre d’oliviers.
Des colons juifs ont arraché des dizaines d'oliviers et peint des graffitis près d'un village palestinien dans le sud de la Cisjordanie, ont rapporté vendredi la police et des témoins.
Ces témoins palestiniens ont affirmé à l'AFP qu'environ 80 oliviers avaient été déracinés dans le village d'al-Tiwan, dans la région de Hébron AlKhalil.
Selon le porte-parole des Comités populaires de résistance au mur et aux colonies à l'Est de Yata dans le gouvernorat d'Hébron AlKhalil, Rateb Jammoul, ce sont les colons de l'implantation Maoune qui ont organisé l'attaque, sachant que les arbres appartenaient à deux frères de la famille AlAmmour.
Le but selon Jabbour est d'élargir leur colonie au détriment des terres des Palestiniens dans les régions orientales et nord-occidentales pour les annexer.
Alors que la radio israélienne dénombre 100 oliviers arrachés, la porte-parole de la police israélienne Luba Samri a confirmé que "la police a reçu des informations sur le saccage de 62 oliviers appartenant à des Palestiniens" dans cette zone.
Elle a également indiqué que "des slogans comme 'le prix à payer' étaient inscrits aux alentours".
Selon l'AFP, des colons extrémistes mènent sous le nom de "Prix à payer" des actions consistant à se venger sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l'armée, des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou des actes attribués à la population palestinienne.
Cette région connait un véritable massacre d'oliviers par les colons sionistes. Le mois d'avril dernier, plus de 1.300 oliviers ont été arrachés dans le village Soucia, ainsi que 600 oliviers et amandiers agés entre 3 et 5 années dans le village Oum Neir, au sud-est de Yata.
Le mois de novembre dernier, 400 arbres appartenant à une famille du village AlDirate, au sud-est d'alKhalil
Selon l'AFP, malgré les condamnations systématiques de tels actes par les autorités israéliennes, leurs auteurs sont rarement inquiétés.