L’avenir de la région voire du monde dépend de la réponse de Poutine à Netanyahou.
L’Amérique n'a pas de politique étrangère indépendante au Moyen Orient.
Celle qui se targue d'être la première puissance mondiale obéit au Lobby Juif et Chrétien Sioniste. Obama n'est qu'un polichinelle du Lobby son administration infiltrée au plus haut niveau par des agents d'influence sionistes avec des hauts fonctionnaires obéissant à Tel Aviv inclus le secrétaire d'état John Kerry et le chef du Pentagone Chuck Hagel.
Netanyahou est en visite à Moscou pour rencontrer Poutine pour exiger qu'il stoppe les livraisons d'armes russes (S-300) au gouvernement de Bachar al Assad. La Russie qui fait son come-back sur la scène politique internationale va-t-elle céder au dictat juif sioniste alors qu'elle peut créer un rééquilibrage des forces au Moyen Orient pour éviter une guerre régionale voire pire ?
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, doit s'entretenir avec le président russe, Vladimir Poutine, dans sa résidence secondaire sur la Mer Noire à Sochi pour discuter des livraisons d'armes au président syrien Bachar al Assad.
Netanyahou veut absolument imposer son dictat à Moscou et lui interdire de livrer des systèmes de défense sol air S-300 au gouvernement syrien.
Selon les médias israéliens l'objectif de la visite éclair de Netanyahou c'est de coordonner avec Poutine leurs positions concernant le Hezbollah et la Syrie et d'empêcher la livraison des S-300 qui a été suspendue mais non pas annulée.
Netanyahou veut une fois pour toute que la Russie cesse son aide militaire à la Syrie.
Le régime colonial juif sioniste de Tel Aviv coordonne déjà étroitement ses positions et décisions militaires avec l'administration Obama II. Lors de son voyage en Israël Obama II a publiquement refait allégeance à ce régime et adopté sur le conflit israélo palestinien la même position que Tel Aviv. Son secrétaire d'état, John Kerry, brasse du vent quand il parle de réactiver le "processus de paix" israélo palestinien. Tout au plus cherche-t-il à maintenir le statu quo et permettre à Israël par des "faits sur le terrain" d'accroître sa main mise sur les terres palestiniennes de Cisjordanie incluse Jérusalem Est. Mais surtout Kerry vise également à "neutraliser" la Résistance armée palestinienne pour laisser le champ libre aux attaques israéliennes contre ses voisins du Nord, Hezbollah et Syrie dans un premier temps, Iran ensuite.
Quant au chef du Pentagone lui aussi s'est empressé de faire allégeance au régime colonial juif sioniste.
Il y a quelques jours au cours du Symposium annuel Soref organisé par le Washington Institute for Near East Policy, think tank affilié au Lobby Juif AIPAC, Hagel a déclaré que la coopération US en matière de défense avec certains pays arabes (Arabie Saoudite, Bahreïn, EAU, Qatar) permettait de renforcer la sécurité d'Israël.
Récemment les US ont décidé de livrer pour 10 milliards de dollars d'équipements militaires au Grand Moyen Orient dont 3 milliards pour Israël pour assurer sa supériorité régionale le reste étant des ventes d'armes principalement à l'Arabie Saoudite et d'autres pays du Golfe.
Tout comme le claironne le gouvernement Netanyahou depuis plusieurs années l'Iran est dans le champ de mire d'une possible "guerre préventive" et Hagel a réaffirmé lors de cette conférence que côté américain " toutes les options sont sur la table".
"Le soutien de l'Iran au régime d'Assad et du Hezbollah libanais ses activités déstabilisatrices dans le Golfe Persique et ses ambitions nucléaires sont une véritable menace pour les US, Israël, les pays du Conseil de Coopération du Golfe, et plus largement le monde"
Hagel a dit qu'Israël était pour l'Amérique "l'ami et l'allié le plus proche au Moyen Orient" ajoutant qu'au cours de plusieurs rencontres à Tel Aviv avec le ministre de la défense israélien, Moshe Ya'alon "j'ai transmis notre engagement continuel pour renforcer la coopération en matière de défense - qui a atteint ces dernières années des niveaux sans précédent."
"L'un des principes central de la coopération sécuritaire US-Israël c'est l'engagement de l'Amérique à maintenir une supériorité qualitative militaire à Israël - sa capacité de vaincre toute menace ou ensemble de menaces d'acteurs étatiques ou non étatiques. Comme j'ai mis l'accent lors de mon voyage Israël est une nation souveraine et a le droit de se défendre"
Concernant les avantages que tire Israël de la coopération militaire des US avec certains pays arabes de la région, Hagel a déclaré que la sécurité d'Israël était encore plus renforcée grâce à la coopération en matière de défense de l'Amérique avec d'autres alliés régionaux. "Lors de mes entretiens avec les responsables israéliens j'ai mis l'accent sur le fait que les relations fortes sécuritaires des US avec des nations arabes- dont l'Egypte et la Jordanie et nos partenaires du Golfe- ne servent pas seulement nos intérêts stratégiques mais aussi les intérêts sécuritaires d'Israël". Le régime colonial juif sioniste vient d'ailleurs d'ouvrir un bureau dans l'un des pays du Golfe mais a refusé de citer lequel.
Comme on peut le constater l'Administration Obama II a fait sienne la doctrine israélienne basée sur le "droit d'Israël de se défendre" qui n'est rien d 'autre en langage vrai que le "droit" que le régime colonial juif sioniste surfant sur son impunité et sur son alliance indéfectible avec la première puissance militaire mondiale s'octroie d'attaquer tout pays qui remet en cause au Grand Moyen Orient son hégémonie raciste prédatrice et autodestructrice.
Après la visite du secrétaire d'état américain, John Kerry, en Russie où il a tenté - sans succès semble-t-il- de forcer Moscou à abandonner son soutien à la Syrie et sa position défendue depuis le début de non-ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie et du droit du peuple syrien à choisir lui-même son dirigeant inclus Bachar al-Assad si telle est sa volonté- puis la visite du premier ministre britannique Cameron lui aussi venu faire pression, au tour du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, de se précipiter en Russie.
Netanyahou rencontre Poutine pour l'obliger à abandonner ses livraisons de systèmes de défense sol air S-300 au gouvernement syrien de Bachar al Assad.
Selon l'agence russe Itar Tass le ministre des affaires étrangères russe, Sergeï Lavrov, a affirmé que la Russie remplirait ses contrats déjà conclus avec Damas sans préciser si cela incluait le transfert de S-300 en Syrie. Ces systèmes rendraient les attaques aériennes planifiées par les US/OTAN et Israël contre le gouvernement et l'armée nationale syrienne dans le cadre d'une guerre de type Libye pratiquement impossible sauf au prix de lourdes pertes.
Le gouvernement de Bachar al Assad a commandé ces systèmes de défense S-300 mais sous la pression de l'administration Bush sur Moscou la livraison avait été suspendue. La Russie devait livrer six lanceurs de missiles S-300 et 144 missiles d'une portée de 200Km. Ces systèmes S-300 sont capables d'intercepter des avions de combat dans un rayon de 100Km de même que des missiles balistiques. Ces systèmes placés en territoire syrien non seulement protégerait la Syrie mais aussi le Liban et pourraient en cas d'attaque de l'aviation israélienne abattre les avions de combat israéliens immédiatement après leur décollage des bases situées dans le Nord et le Centre d'Israël.
Certains experts affirment que la Syrie possède déjà un certain nombre de ces S-300 livrés et installés par des techniciens russes et actuellement sous leur contrôle. Selon le quotidien israélien Ynet c'est l'un de ces systèmes qui a abattu un avion de chasse F16 turc le 1er Juillet 2012. Selon eux, les attaques récentes d'Israël contre le centre de recherche militaire et autres installations près de Damas après examen des vidéos de celles-ci étaient en fait non pas des attaques aériennes mais des tirs d'artillerie et missiles d'unités mobiles de l'armée israélienne positionnées sur le Golan occupé avec une portée de tir de 50 à 70 Km et qui aurait fait une incursion de nuit dans la partie du Golan occupé sous contrôle syrien (trajectoires paraboliques typiques de ce genre de tirs).
Quoi qu'il en soit, le gouvernement syrien a prévenu Israël qu'à la prochaine attaque Damas répliquerait.
Certains experts et analystes militaires dont celui du Ynet, Ron Ben Yishai, pense que la Russie s'attend à une intervention armée des US/OTAN/Israël contre la Syrie et que pour empêcher cela elle sort sa carte de la livraison des S-300 qui de facto rendrait impossible toute attaque de ce genre. La Russie voudrait s'entendre avec les US et l'OTAN sur la base de :
"Vous ne fournissez pas d'armes aux rebelles et n'intervenez pas en Syrie et nous ne fournirons pas ces systèmes aux Syriens"
Sachant que l'administration Obama II n'a aucune prise sur le gouvernement israélien de Netanyahou - c'est l'inverse -la visite de ce dernier et son entretien direct avec Poutine semble avoir pour but d'empêcher Israël de lancer d'autres attaques contre la Syrie.
Autrement dit le régime colonial juif sioniste comme à son habitude va faire du chantage et menacer d'attaquer la Syrie " pour se défendre" pour obliger la Russie à renoncer à livrer les S-300 au gouvernement de Bachar al Assad.
Maintenir la stabilité et la paix au Moyen Orient est entre les mains de la Russie revenue comme acteur principal sur la scène politique internationale. Procéder à un rééquilibrage des forces au Moyen Orient en livrant ces S-300 permettrait de mettre fin aux guerres américano israéliennes qui ravagent depuis des décennies cette région.
Poutine sera-t-il à la hauteur des enjeux géostratégiques pour défendre les intérêts de la nouvelle Russie dans cette région ?
Va-t-il comme Obama céder au chantage de Netanyahou qui vient avec son plan d'attaque de la Syrie "clés en main" ?
Ou bien au contraire faire preuve de fermeté, sachant qu'il sera soutenu par la Chine et d'autres pays des BRICS et d'Amérique Latine pour répondre NIET à Netanyahou affirmant que la Russie n'a pas à obéir au dictat juif sioniste en ce qui concerne ses livraisons d'armes ?
C'est la paix et la sécurité au Grand Moyen Orient et plus largement du monde entier qui est en jeu.
Poutine saura-t-il assumer ses responsabilités celles d'un dirigeant d'une grande puissance pesant désormais autant sur le destin de la planète que les US ?
Pour ce qu'il décidera après son entrevue avec le faiseur de guerres hystérique juif sioniste Netanyahou, Poutine sera jugé par l'Histoire et bien avant par les peuples du monde entier si ces derniers devaient payer de leur vie la folie du régime juif sioniste.
Par Mireille Delmarre
Site Planète non violence