Soixante-cinq Etats, dont l’Iran, participent à la Conférence sur le désarmement, seul forum multilatéral de la communauté internationale.
L'annonce du boycottage par les Etats-Unis de la Conférence de l'ONU sur le désarmement qui doit être présidée par l'Iran est "sans importance", a assuré mardi le ministère iranien des Affaires étrangères, affirmant que Téhéran poursuivrait son rôle "actif" dans cette assemblée.
"Les pressions, la présence ou le boycottage (des Etats-Unis) est sans importance pour nous", a déclaré le porte-parole du ministère, Abbas Araghchi, lors d'une conférence de presse.
"L'Iran a une présence très active et prend des initiatives lors de cette Conférence, a ajouté M. Araghchi. Nous continuerons à tenir ce rôle, à travers notre participation ou la présidence".
Les Etats-Unis ont indiqué lundi que Washington ne serait pas représenté au niveau d'ambassadeur dans les sessions de la Conférence sur le désarmement, qui se réunit à Genève du 27 mai eu 23 juin, et dont la présidence tournante sera assumée par l'Iran.
Cette présidence iranienne est "tout à fait inconvenante" s'agissant d'un pays qui "contrevient de manière flagrante à ses obligations" envers l'ONU et l'Agence internationale de l'énergie atomique, a estimé la porte-parole de la mission américaine à l'ONU, Erin Pelton.
Elle a toutefois noté que la présidence de la Conférence était "largement protocolaire et n'impliquait pas de responsabilité importante".
Soixante-cinq Etats, dont l'Iran, participent à la Conférence sur le désarmement, seul forum multilatéral de la communauté internationale sur ce sujet. La présidence tournante, qui s'effectue par rotation suivant un ordre alphabétique, assure l'agenda et le bon fonctionnement des débats.