24-11-2024 09:26 PM Jerusalem Timing

Irak: les violences font 8 morts, rassemblement armé près d’un QG de sécurité

Irak: les violences font 8 morts, rassemblement armé près d’un QG de sécurité

Près de Bassora, la grande ville portuaire du sud, l’imam d’une mosquée sunnite a été abattu par des hommes armés, selon la police et un responsable sunnite.

  
Les violences ont fait huit morts samedi en Irak, dont un officier de police et sa famille, tandis que des hommes armés
se sont rassemblés devant le quartier général de la sécurité à Ramadi, à l'ouest de Bagdad, selon des responsables.
  
Dans le quartier de Rachid, dans le sud de la capitale, des hommes armés ont pénétré chez le responsable administratif de la zone, tuant un de ses gardes, avant de se rendre chez Adnane al-Obaidi, dans une maison voisine, tuant ce capitaine de police, son épouse et leurs deux enfants, a annoncé un responsable du ministère de l'Intérieur.
  
Un responsable médical a confirmé ce bilan.
  
Près de Bassora, la grande ville portuaire du sud, l'imam d'une mosquée sunnite a été abattu par des hommes armés, selon la police et un responsable sunnite.
  
Dans la province d'Anbar, à l'ouest de Bagdad, deux membres d'une tribu sunnite ont été tués dans des heurts avec les forces de l'ordre qui tentaient d'interpeller Mohammed Khamis Abou Richa, recherché pour la mort de cinq soldats, selon un officier de police.
  
Mohammed Khamis, un neveu de cheikh Ahmed Abou Richa, un puissant chef tribal qui soutient les manifestants sunnites anti-gouvernement et qui a aussi été à la pointe du combat contre Al-Qaïda dans cette province depuis 2007, a confirmé  la mort de deux membres de sa tribu.
  
Peu après, des centaines d'hommes armés ont commencé à se rassembler devant le quartier général des forces de l'ordre à Ramadi, chef-lieu de la province d'Anbar selon l'officier de police, qui n'était pas en mesure de dire si cette démonstration de force était liée aux heurts précédents.
  
Toujours dans la province d'Anbar, des hommes armés ont pris une patrouille en embuscade et enlevé 10 membres des forces de sécurité, selon le colonel de police Naif al-Chlaybaoui.
  
Cette région est à la pointe du mouvement entamé il y a cinq mois par la minorité sunnite du pays, qui accuse les autorités de stigmatiser leur communauté, en procédant à des arrestations et en taxant ses membres de "terrorisme".
   
  
Parallèlement, des attentats visant des sunnites ont fait près de 70 morts vendredi à travers le pays, au lendemain de deux journées particulièrement meurtrières pour les chiites dans un climat de tension croissante entre les deux communautés.