18-05-2024 09:29 AM Jerusalem Timing

Positions des forces politiques de la prorogation du mandat du Parlement

Positions des forces politiques de la prorogation du mandat du Parlement

En l’absence d’accord sur une loi électorale

Lors de la réunion de la sous-commission parlementaire chargée d’examiner les projets de loi électorale, le président de la Chambre, Nabih Berry, a fait comprendre aux participants qu’il ne convoquerait pas de séance plénière s’il n’y a pas d’accord sur une loi consensuelle.

Selon certains présents, le chef du législatif a laissé entendre qu’en cas d’impasse, la proposition de prorogation du mandat du Parlement serait inscrite à l’ordre du jour de la séance de samedi.
La bataille de la prorogation est donc ouverte. Berry propose une rallonge de deux ans. Le Courant du futur veut un prix pour approuver la prorogation: soit une loi électorale, soit un gouvernement.

Les forces libanaises (FL) affirment qu’elles ne sont pas opposées à une prorogation de trois mois au maximum, afin de permettre au ministère de l’Intérieur de préparer les élections. Mais des sources proches de Maarab indiquent que les FL ne soutiendront une rallonge du mandat de la Chambre que si le Courant du futur en fait de même.

Le parti Kataëb n’a pas donné son accord, bien que la dernière position officielle du parti estime acceptable la prorogation pour un an, dans le cadre d’un package deal sur la loi électorale et le gouvernement.

Le député Walid Joumblatt a examiné cette question il y a quelques semaines avec M. Berry, qui lui a exposé son projet de prorogation de deux ans. Le chef du Parti socialiste progressiste a semblé soutenir cette idée mais n’a pas donné de réponse définitive, attendant la décision de ses «amis», l’ancien Premier ministre Saad Hariri et le prince Bandar Ben Sultan.

Le général Michel Aoun reste opposé à toute prorogation et estime que les élections doivent avoir lieu à la date prévue. Il n’a pas donné sa bénédiction à une rallonge, même de trois mois, bien qu’il ait fait preuve de flexibilité pour une prorogation technique.

Le Hezbollah, comme à son habitude, a affirmé par la bouche d’un de ses hauts responsables: «Soit nous votons comme le général Aoun, soit nous nous abstenons».

Le président de la République, Michel Sleïmane, semble sur la même longueur d’onde que Nabih Berry, à condition que la prorogation limitée et couplée à l’expression «pour une fois seulement».

Source : Al Akhbar-Médiarama