Les parents des otages libanais sont entrés lundi dans les locaux du Centre culturel turc.
L’un des frères des pèlerins libanais enlevés à Azaz a dit « n’avoir confiance en aucun responsable libanais, à l’exception du lieutenant Abbas Ibrahim (directeur général de la sureté générale), qui se soucie pour le sort des kidnappés et qui œuvre sérieusement pour obtenir leur libération à travers des négociations menées avec les autorités turques ».
Selon Daniel Choueib, les familles des pèlerins enlevés considèrent que Saad Hariri (ancien Premier ministre libanais) et Okab Sakr (bras droit de Saad et député du courant du Futur) ainsi que d’autres personnalités politiques sont impliquées dans l’enlèvement. « Ils attendent peut-être les élections pour libérer nos proches afin d’exploiter politiquement cette affaire », a-t-il dit.
Les proches des otages mettent la pression
Par ailleurs, les parents des otages libanais sont entrés lundi dans les locaux du Centre culturel turc, dans le centre-ville de Beyrouth. Une porte-parole des familles des détenus a affirmé qu’un groupe de manifestants a pénétré dans le centre par une entrée secondaire non sécurisée.
«Nous avons bien planifié notre action, a affirmé Hayat Awali. Nous avons décidé de détenir le directeur du centre à l’intérieur du bâtiment parce qu’il n'a pas respecté notre accord en ouvrant les portes du centre aujourd’hui».