"Nous observons des tentatives de la part de certaines forces, dès qu’il y a une lueur d’espoir, d’agir de sorte à faire échouer les progrès sur le plan politique", affirme Lavrov.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a salué la réaction "constructive" du régime de Damas à l'organisation d'une conférence de paix dite de "Genève 2" en recevant à Moscou le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad.

"Nous apprécions la réaction constructive des dirigeants syriens à cette proposition et nous considérons que votre visite va permettre d'aborder des détails concrets", a déclaré M. Lavrov au début des entretiens.

Des représentants du pouvoir syrien et des rebelles sont censés participer à cette conférence proposée par la Russie et les Etats-Unis, et qui devrait avoir lieu en juin à Genève, un an après la première conférence internationale sur la Syrie dans cette ville.

"La situation (en Syrie) exige la fin immédiate des combats et le début d'un dialogue politique", a ajouté M. Lavrov.

Le ministre russe a par ailleurs estimé que l'enlèvement la semaine dernière en Syrie du père octogénaire de M. Moqdad visait à "faire échouer" le dialogue politique.

"Pour le moment, nous observons des tentatives de la part de certaines forces, dès qu'il y a une lueur d'espoir, d'agir de sorte à faire échouer les progrès sur le plan politique", a déclaré M. Lavrov.

Une source gouvernementale syrienne avait annoncé le 18 mai que le père de Fayçal Moqdad avait été enlevé dans son village en Syrie par des "hommes armés".

Moqdad a déclaré pour sa part que la Syrie aspirait à "mettre fin immédiatement à la violence et aux affrontements armés", selon des propos traduits du russe.