Une commission sénatoriale américaine approuve la fourniture d’armes aux rebelles syriens.

Le président syrien Bachar al-Assad n'aura aucun rôle à tenir dans le futur de la Syrie, c’est ce qu’ont prétendu les Amis de la Syrie réunis à Amman qui ont promis d'intensifier leur soutien à la rébellion jusqu'à la formation d'un gouvernement de transition.

A l'issue de cinq heures de discussion de cette réunion, les onze pays participants dont les Etats-Unis ont convenu dans une déclaration flagrante que le président "Bachar al-Assad, son régime et ses proches qui ont du sang sur les mains ne pourront tenir aucun rôle dans le futur en Syrie".

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a reconnu ce mercredi que l’armée syrienne enregistre une avancée sur le terrain, tout en prétendant qu'elle était « temporaire ».

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue jordanien Nasser Jawdeh, Kerry a en outre appelé le président syrien Bachar al-Assad à s'engager "en faveur de la paix" en Syrie.

De leur côté, le Qatar, soutien majeur de l'opposition syrienne, et la Grande-Bretagne ont réclamé le départ de M. Assad.

L'opposition, minée par les divisions, doit se réunir jeudi à Istanbul pour élire un nouveau chef et décider de sa participation à la conférence internationale proposé à Genève.

Une commission US approuve la fourniture d’armes aux rebelles syriens

Entre-temps, la Commission sénatoriale américaine des Affaires étrangères a approuvé le projet de loi autorisant la fourniture d'armes à l'opposition syrienne, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti à Washington.

Le document présenté par le chef de la commission sénatoriale Robert Menendez prévoit de fournir des armes aux groupes rebelles respectueux des droits de l'homme et n'ayant pas de liens avec les terroristes.

Il prévoit en outre la mise en place d'un fonds annuel de 250 millions de dollars jusqu'en 2015.