23-11-2024 04:30 AM Jerusalem Timing

Immigration en Israël : l’arnaque des juifs de l’ex-Union soviétique

Immigration en Israël : l’arnaque des juifs de l’ex-Union soviétique

L’histoire de l’entité sioniste grouille d’arnaques. Parfois, leurs victimes sont les juifs eux-mêmes. Comme c’est le cas dans cet article.



Israël a trompé un million d'immigrants russes en les contraignant à se rendre en Israël après l'effondrement de l'Union soviétique, afin de «sauver l'État».


Un rapport publié dans le journal «Yediot Aharonot» détaille cette escroquerie exercée par l’entité sioniste en 1989, à l’encontre des juifs soviétiques «  par l'imposition de restrictions sur eux pour empêcher leur émigration vers un pays dans le monde, surtout aux États-Unis, à l'exception d'Israël ».


Le moyen utilisé n’est autre que le versement de pots de vin pour l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceausescu.

Le processus de cette fraude de grande envergure ratifiée par le Premier ministre israélien de l’époque Yitzhak Shamir a été supervisé par un service d’intelligence baptisé «Nativ», et dont l’activité avait pour principale cible les Juifs de l’ex-Union soviétique et de l’Europe


Le président  de «Nativ» Jacob Kidmi avait dans les années 80 et 90 du siècle dernier qui a avoué la fraude, avait alors confirmé que «le nombre d'immigrants russes emmenés en Israël s'élève à un million de personnes et  ont sauvé l'État,  à son avis .

Le journal explique que l’origine  de «la fraude Nativ» ramène à la migration des premiers juifs soviétiques dans les années soixante du siècle dernier, rebaptisé plus tard « la fuite » car au lieu de rester en Israël, ils se sont enfuis vers les États-Unis.

Au début de l'effondrement de l'Union soviétique en Septembre 1989, de nombreux juifs ont envisagé de quitter l'Union Soviétique, et des responsables israéliens ont pensé qu'il fallait les -- en Palestine occupée. Mais certains d'entre eux appréhendaient que l'affaire "des fuites" ne se répète .

C’est alors que Kidmi a mis au point une méthode en imposant des restrictions aux Juifs qui souhaitent quitter l'Union soviétique, en leur inculquant le sentiment qu’ils n'ont d'autre choix que d'émigrer en Israël.

«L’idée consistait à leur faire croire que seuls ceux qui ont obtenu une autorisation de sortie à  Moscou pour Israël, obtenaient du coup une autorisation d’immigration en Israël, sinon ils ne peuvent sortir de l'Union soviétique qu’en présentant un billet d'avion pour la Hongrie ou la Roumanie », a expliqué Kidmi. 

Et de poursuivre les détails de l’arnaque : « Nous avons pris les arrangements nécessaires pour que les accès des stations de transport en commun à Budapest ou à Bucarest ne puissent verser nulle part ailleurs que vers Israël ».
Sur les raisons pour lesquelles c’est la Roumanie ou la Hongrie qui ont été choisis pour cette mission : « En Roumanie nous nous sommes entendu avec notre cher Ceausescu que les Juifs ne puissent prendre qu’un seul chemin, celui d’Israël. Dans la plupart des cas, ils n’étaient même pas autorisés à quitter l'aéroport. Et nous sommes arrivés à des arrangements similaires en Hongrie ».
Et d’expliquer : « Israël a été capable d'obtenir la coopération en payant à  Ceausescu la somme de 100 millions de dollars sous forme d'un prêt en provenance des États-Unis.

Kidmi affirme que c’est Shamir en personne qui a ratifié le plan de cette fraude. Il rapporte à cet égard que lorsqu’il fut critiqué par un certain nombre de fonctionnaires du ministère israélien des Affaires étrangères qui lui ont reproché "l’immoralité de cette méthode", Shamir leur a répondu: «mêlez-vous de vos propres affaires et ne dérangez personne ».

 

Le mois de décembre dernier, ces juifs ont été vivement critiqués par le ministre des finances lequel a mis en doute leur appartenance au judaïsme, et les a soupçonnés d’être venus en Israël pour des raisons économiques ». Ayant suscité un tollé, Il s’est finalement rétracté, mais n’a jamais expliqué les raisons de son  cri contre ses coreligionnaires.