Les rebelles syriens pris en étau dans le nord de Qousseir. Plus de 600 rebelles tués.
La deuxième phase de l'opération de Qousseir a bel et bien débuté samedi matin. Des combats et des bombardements d'une violence inouïe ont lieu dans et autour de la ville syrienne de Qousseir, que l'armée syrienne a lancé dimanche la première phase.
Le correspondant de la chaine AlManar a affirmé que les combats qui ont débuté samedi matin à Qousseir sont les plus violents depuis le début de cette opération.
Mohammad Kazane a précisé que l'armée progresse sur les trois fronts de l'est, de l'ouest, et du sud de la ville.
Pour sa part, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), soutenu par l’occident et les pays du Golfe a rapporté que "les combats et les bombardements, qui ont lieu samedi sur tous les axes à l'intérieur et à l'extérieur de Qousseir, sont les plus violents depuis ledébut de l'offensive".
"La ville de Qousseir et les localités rebelles au nord de la ville comme Hamidiyé, l'ancien aéroport militaire de Dabaa et Aarjoune sont soumises à de violents bombardements de la part des forces du régime qui utilisent des missiles sol-sol", a-t-il ajouté.
"Les forces du régime tentent d'isoler l'aéroport de Dabaa de la ville pour encercler totalement les groupes rebelles", indique Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
L’OSDH a en outre prétendu que "cette recrudescence des combats s'explique par le désir du Hezbollah de marquer des points avant le discours que doit prononcer dans la soirée Sayed Hassan Nasrallah", à l'occasion du 13e anniversaire du retrait de l'armée israélienne du Liban-sud.
Les rebelles pris en étau
Vendredi, un officier de l’armée syrienne a affirmé à l’AFP que les rebelles de Qousseir sont pris en étau par l'armée dans le nord de la cité.
"Les hommes armés (rebelles) sont cernés de tous les côtés, il n'y a pas d'échappatoire pour eux comme avant", a précisé l'officier au journaliste de l'AFP accompagnant l'armée.
"La bataille va se poursuivre jusqu'à la libération totale de Qousseir. Nous sommes dans la deuxième et avant-dernière phase de la bataille", a ajouté l'officier, indiquant que "600 rebelles ont jusqu'à présent été tués".
L'armée syrienne avait lancé dimanche l'assaut sur cette ville stratégique qui constitue un fief pour les services de renseignements étrangers.
Le contrôle de Qousseir est essentiel pour les rebelles, car cette ville se trouve sur le principal point de passage des combattants et des armes en provenance et en direction du Liban.