29-11-2024 02:48 PM Jerusalem Timing

Larijani: la Turquie n’a pas à accuser l’Iran et le Hezbollah de ses erreurs

Larijani: la Turquie n’a pas à accuser l’Iran et le Hezbollah de ses erreurs

Ali Larijani a villipendé le ministre turc des Affaires étrangères pour ses déclarations dans lesquelles il avait accusé l’Iran et le Hezbollah de complot confessionnel..

Le président du Conseil de la Choura islamique, Ali Larijani a affirmé qu'"après plus de deux ans de la crise syrienne, la Turquie  est dans une mauvaise situation, elle n'a pas  accusé les autres parties de la responsabilité de son échec en Syrie" selon l'agence d'information iranienne Mehrnews.

S'exprimant au cours d'une réunion ouverte au Conseil, le dimanche, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Sayyda Zeynab (souer de l'Imam Hussein et petite-fille du prophète Mohammad) , Larijani a salué la position du Hezbollah et  la défense fervente musulmane du sanctuaire Sayyeda Zeynab en Syrie.
 
Ali Larijani a villipendé  le ministre turc des Affaires étrangères pour ses déclarations dans lesquelles il avait accusé l'Iran et le Hezbollah de complot confessionnel qualifiant "ces propos d'irréaliste et de faux".

Larijani a souligné  que " les fonctionnaires turcs cherchent à faire porter la responsabilité de ce qui se passe  en Syrie effectué à l'Iran et au  Hezbollah , mais la vraie raison de leur  échec revient à leurs mauvais calculs".

Le président du Conseil que la République islamique a rappelé que "depuis le déclenchement de la crise en Syrie il a appelé à trouver une solution pacifique à travers le dialogue politique, critiquant l'envoi d'armes et le soutien aux terroristes en Syrie, estimant que de telles aides ne font qu'attiserle conflit et  provoquer des guerres dans la région ".

Ali Larijani a déploré  "les coûts élevés en perte humaine et materielle  appelant la Turquie a changé de politique  et de favoriser le  dialogue politique plutôt que de fuire en avant en  accusant les autres".


Et de conclure: " le gouvernement turca le devoir et la responsabilité de jouer un rôle positif dans la région et non  de déclencher des conflits sectaires".