Pour Moscou, Téhéran est un acteur fondamental.
La Russie a insisté mardi sur le fait que l'Iran devait participer à la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite "Genève 2", affirmant qu'il s'agissait d'un acteur fondamental.
"La question de l'Iran, pour nous, est clé. (...) L'Iran est sans aucun doute l'une des nations les plus importantes", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par les agences de presse russes, lors d'un déplacement à Paris.
"Nous devons clarifier la liste des participants" à la conférence, a-t-il ajouté, précisant que cela ne concernait "pas seulement les Syriens qui vont représenter les différents niveaux de la société, mais aussi les acteurs étrangers".
Auparavant, M. Lavrov avait déjà déclaré que l'organisation d'une conférence sur la paix en Syrie ne serait pas une "mince affaire" après des discussions avec son homologue américain John Kerry à Paris.
La première conférence de Genève avait rassemblé les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne -, des pays représentant la Ligue arabe, Irak, Koweït et Qatar, de la Turquie et les secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'ONU ainsi que la Haute représentante aux Affaires étrangères de l'Union européenne.
Les Occidentaux et leurs alliés arabes avait refusé que l'Iran participe à la réunion de Genève de juin 2012.