Une telle option permettrait de maintenir la majorité parlementaire actuelle.
Les incidents sécuritaires qui secouent le Liban ces dernières semaines constituent le principal prétexte pour ne pas organiser les élections législatives et pour proroger le mandat du Parlement.
Il offre aussi justifications valables pour le Conseil constitutionnel au cas où des recours en invalidation sont déposés contre la décision de proroger le mandat de la Chambre.
Des sources politique assurent que la prorogation est en passe d’être mise en oeuvre après que le chef du Courant du futur, Saad Hariri, ait informé le président du Parlement, Nabih Berry, lors d’une rencontre entre des intermédiaires des deux hommes, qu’il acceptait une rallonge d’un an et quelques mois pour le Parlement.
Une telle option permettrait de maintenir la majorité parlementaire actuelle.
Des sources concernées assurent cependant que le Courant du futur n’acceptera la prorogation que si cette option est soutenue «par tous», afin de ne pas ouvrir la voie à des surenchères et d’éviter les invalidations.
An Nahar + Mediarama