29-11-2024 02:52 PM Jerusalem Timing

Sayed Khamenei: "Le peuple iranien réalisera une nouvelle épopée dans dix jours"

Sayed Khamenei:

"L’attachement à l’esprit de l’imam Khomeiny irrite l’ennemi"

Le guide suprême de la révolution islamique en Iran Sayed Ali Khamenei a déclaré que dans dix jours, la République Islamique sera face à une grande épreuve divine (les élections : ndlr), souhaitant la réalisation d’une nouvelle épopée par le peuple iranien.

S’exprimant à Téhéran à l’occasion du 24ème anniversaire du départ du fondateur de la République Islamique, l’imam Rouhoullah Khomeiny,  Sayed Khamenei s’est félicité des grandes victoires réalisées par le peuple iranien ces trois dernières décennies.

« Ce peuple a pu paver la voie à son progrès et Dieu l’a soutenu. L’Iran qui était subordonné à l’Occident, est devenu un Etat indépendant », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « L’Iran s’est transformé en un pays développé scientifiquement après la révolution islamique, et connait un essor important dans les domaines technique, scientifique et médical. Le peuple iranien n’a pas besoin de l’Occident parce qu’il a réalisé l’autosuffisance dans le secteur médical ».

Selon lui, toute révolution qui compte sur le peuple garantit sa poursuite. Tout en rappelant les caractéristiques de l’imam Khomeiny, qui a réussi grâce à la foi en Dieu, en son peuple, mais aussi en soi, Sayed Khamenei a assuré que le peuple iranien s’est inspiré de cet imam la confiance et la force.

Et de poursuivre : « La colère de l’ennemi est due à  l'attachement du peuple et de l'Etat à l’esprit de l’imam Khomeiny ».

 « Les candidats ne doivent pas promettre de concessions à l'Occident »
  

Les candidats à l'élection présidentielle iranienne ne doivent pas promettre de faire de "concessions" aux puissances occidentales dans le dossier nucléaire de Téhéran, a-t-il affirmé.

« Que les candidats promettent de ne pas faire passer les intérêts des ennemis avant l'intérêt national. Certains croient faussement que nous devons faire des concessions aux ennemis pour réduire leur colère. C'est une erreur", a-t-il lancé, plaidant pour le renforcement de "la puissance nationale".

"Si nous réglons les problèmes économiques (qui sont le principal défi imposé (par les ennemis, ndlr), alors ils deviendront impuissants", a-t-il dit.