La demande de Joumblatt coïncidait avec une démarche similaire entreprise par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Ces deux derniers jours, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, a entrepris une médiation entre l’opposition syrienne d’un côté, le Hezbollah et le régime syrien de l’autre, pour évacuer les combattants blessés de la ville de Qousseir, avant sa chute totale dans les mains de l'armée syrienne.

M. Joumblatt a appelé le commandement du Hezbollah, directement ou par le biais du ministre Waël Abou Faour, pour lui transmettre une demande de l’opposition syrienne d’ouvrir un passage sécurisé afin d’évacuer 400 combattants blessés.

Il s’agit essentiellement de combattants du Front al-Nosra. Le Hezbollah a répondu à M. Joumblatt que cette décision revient aux autorités syriennes. Le chef du PSP a alors sollicité un ami commun avec Damas pour soumettre la même demande aux autorités syriennes.

Il est apparu que la demande de M. Joumblatt coïncidait avec une démarche similaire entreprise par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

La réponse de Damas n’a pas tardé à venir: «Les combattants présents à Qoussair connaissent bien le passage sécurisé ouvert par les autorités aux civils qui souhaitent quitter la ville. Ils peuvent l’emprunter. Il n’y aura aucune autre discussion avec eux».

Al Akhbar + Mediarama