18-05-2024 10:27 AM Jerusalem Timing

Iran: Cheikh Rohani remporte la présidentielle dès le 1er tour

Iran: Cheikh Rohani remporte la présidentielle dès le 1er tour

Le guide suprême le salue et le peuple iranien

Le candidat soutenu par les camps réformateur et modéré cheikh Hassan Rohani a remporté le 11ème  scrutin présidentiel iranien, dès le Premier tour. Réalisant une percée inattendue face à ses adversaires .
  
D'après des résultats totaux  portant sur 100% des bureaux de vote, M. Rohani, 64 ans, a obtenu 18, 613 329 voix, sur un total de 35. 458 747 électeurs qui ont voté, soit 50,7%, selon un décompte annoncé par le ministère de l'Intérieur.
  
Après une campagne frénétique, ce proche de l'ex-président Akbar Hachémi-Rafsandjani, a bénéficié du désistement du candidat réformateur Mohammad Reza Aref et de l'appui mardi du chef des réformateurs Mohammad Khatami.
 
M. Rohani devance largement les trois principaux candidats conservateurs: le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf (15,6%) ( 6,7 millions), l'actuel chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili (11,38%)( 4,9 millions) et l'ex-chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pouvoir, Mohsen Rezaï (11,16%)(3,8 millions).
  
Les deux autres candidats, l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi, arrivent plus loin derrière.
  
  
S’agissant du taux de participation, il est de l’ordre de 72,7 % en raison de la forte mobilisation des Iraniens dont plus de 50,5 millions étaient appelés aux urnes, selon des responsables.

 Aucune irrégularité n'a été constatée, a précisé le Conseil des gardiens de la Constitution.

Et le guide félicite

Le guide suprême iranien, l'imam Sayed Ali Khamenei, a salué cette élection, selon son site officiel, khamenei.ir.
   "Je félicite le peuple et le président élu", a écrit le numéro un iranien, en affirmant que "tout le monde devait aider le nouveau président et son gouvernement".
  

Le numéro un iranien a également demandé à tout le monde d'éviter les "comportements inappropriés" de ceux qui veulent montrer "leur joie ou leur mécontentement", en faisant allusion aux partisans et adversaires du nouveau président.