Un twitteur a dit souhaiter que quelqu’un puisse porter plainte contre lui tant qu’il se trouve à Londres.
Des journaux et des twitteurs saoudiens ont adressé de vives critiques qui se moquent du prédicateur salafiste saoudien Mohammad Arifi pour avoir voyagé à Londres quelques jours après son appel lancé aux jeunes d’aller combattre en Syrie.
Le journal Okaz a qualifié Arifi de« cheikh des moujahidines à Piccadilly », l’une des rues dans la capitale britannique. Dans un commentaire sur sa dernière page, le quotidien écrit : « Le cheikh des moujahidines a déclaré le Jihad. Les cris des fidèles se sont élevés répondant à son appel. A la grande surprise de tous, le cheikh réserve en première classe pour passer l’été à Londres ».
Et d’ajouter : « Du point de vue militaire, le cheikh possède cinq millions d’adeptes qui le suivent quotidiennement sur Twitter », « le cheikh brandit la bannière et vous dit l’ennemi est devant vous, et le marché Harrods est derrière ».
Ou encore : « Le commandant des jeunes se trouve dans la capitale du brouillard, allongé sur son lit dans l’un des plus luxueux hôtels de Londres, au moment où des centaines de jeunes qui se sont rendus au pays du Levant meurent quotidiennement après son appel retentissant ».
De son côté, le quotidien saoudien « Dammam » a écrit : « Béni soit son voyage, à cheval entre la Turquie et les trottoirs de Piccadilly. Peut-être que demain il ira aux Champs-Elysées pour manger le caviar des baleines blanches ».
Le journal a poursuivi sur le même ton ironique : « L’homme n’a jamais dit qu’il vit dans l’austérité (…) laissez-le tranquille et allez au Jihad auquel il a appelé, cessez de le pourchasser, pauvre Arifi ».
« Arifi passe l’été à Londres » ont écrit des twitteurs, se moquant de son appel au Jihad . Un autre twitteur a dit souhaiter que quelqu’un puise porter plainte contre lui tant qu’il se trouve à Londres.
Quant à Arifi, il a prétendu vouloir visiter des sociétés islamiques pour faire la proagande de leurs activités sur la chaine Iqraa. De plus, il s’est rendu à la plus importante chaine islamique anglophone pour s'entendre sur la façon de couvrir les événements en Syrie.