Une doctrine sévit dans les services de sécurité basée sur le désir de vengeance qui a émergé après la révolution sectaire à partir du 14 Février .

La révolution des télephones mobiles intelligents a contribué à l’éclatement des réseaux sociaux, faisant de ces derniers un moyen de prédilection pour les manifestants de la révolution du Bahreïn pour s’exprimer et surtout dénoncer les exactions des  officiers qui travaillent au ministère de l'Intérieur bahreïni.

Récemment une vidéo diffusée sur You Tube a fait scandale sur  sur les comportements de la police de Bahreïn avec les détenus.
La vidéo montre un jeune homme à la fleur de l'âge, torse nu, filmé par la caméra d’un téléphone mobile, avouant qu’un certain nombre de dirigeants politiques et religieux du pays l’ont incité à tuer un policier  en échange de dix dinars (27 dollars américains) par jour.

Le jeune homme semblait terrorisé et une blessure apparente à son  l'épaule laisse deviner qu’il a subi un mauvais traitement.
L’association de l’opposition bahreïni alWifaq  a estimé que  «  cette façon de se comporter est médiocre  et vise à entraîner le pays dans des conflits  politiques sans avoir accès à une vraie solution ».

Pour sa part, le ministère de l'Intérieur a ordonné  par la voix  du chef de la Sécurité publique le général Tarek al-Hassan, d'ouvrir immédiatement une enquête sur cette vidéo et d’arrêter les responsables  d’une telle fuite.

Il faut dire que des dizaines de clips vidéo sont diffusés sur les réseaux sociaux et qui montrent les hommes de la sécurité battrent brutalement les manifestants,  d'autres montrent des traitements dégradants, ou encore des  gestes sexuels dégradants au visage des manifestants.

Sur certaines  séquences vidéo accompagnées de sons, on entend  des injures et des insultes proférées par  police contre manifestants, insultant leurs symboles religieux et leur foi.

 Mais encore..

Certaines vidéos montrent des policiers  volaient des commerces ou des maisons ou des voitures voire même les grands magasins après avoir permis aux terroristes en civil de détruire les magasins.

Ces vidéos diffusées par les opposants et publiées sur des sites de réseau social sont utilisés pour promouvoir les droits qu'ils revendiquent, et pour appuyer leurs revendications, sachant qu’ils sont soumis à des violations continues depuis  deux ans.

Dans une interview au quotidien libanais asSafir,  le secrétaire général de «forum démocratique unitaire» Fadel Abbas a déclaré que «certains hommes de la sécurité commettent des violences publiquement contre les citoyens, et cette violence physique se traduit par des coups et enregistrée dans des clips vidéo».

Et de poursuivre : «  toutes les commissions d'enquête mises en place par le ministère de l'Intérieur n’ont pas réussi à mettre un terme à ces mauvais traitements  faute de sanction réelle contre ceux qui les commettent ».

Il explique  les raisons de ce comportement  «la doctrine qui sévit dans les services de sécurité basée sur le désir de vengeance qui a émergé après la révolution sectaire à partir du 14 Février ».