Selon Sleiman, le Hezbollah a commis une erreur en s’impliquant dans le conflit en Syrie.
Le président de la République, Michel Sleiman, a déclaré que les démarches pour la formation du nouveau gouvernement vont s’intensifier après la clôture du dossier de l’examen des recours en invalidation due la prorogation du mandat du Parlement par le Conseil constitutionnel.
Il a souhaité la formation d’un gouvernement avec la participation de toutes les parties.
«Si cela ne se produit pas, nous ne pouvons rien y faire, car nous ne pouvons pas suspendre ad vitam aeternam le processus de formation et tous doivent appuyer ces efforts sans entrer dans des inventions au sujet de l’identité et l’appartenance communautaire du neuvième ministre.
L’expérience du ministre-roi n’était pas encourageante», a-t-il dit. M. Sleiman a ajouté que c’est la Syrie qui s’est plaint en premier aux Nations unies et au président du Conseil de sécurité, alors que le Liban préférait régler les problèmes d’une manière bilatérale».
Le chef de l’Etat a affirmé que le Hezbollah a commis une erreur en s’impliquant dans le conflit en Syrie, l’appelant à retirer ses combattants de ce pays. «Je les ai avertis amicalement. Je n'ai pas été déloyal», a déclaré M. Sleiman. «Je veux préserver la Résistance, mais je veux aussi la protéger d'elle-même», a-t-il ajouté.
«Si elle participe à la bataille d'Alep et que davantage de combattants du parti sont tués, alors cela créera encore plus de tensions au Liban. Cela devait s’arrêter à Qoussair et ils devaient rentrer. Les récents incidents au Liban se poursuivront si l’implication en Syrie ne cesse pas», a souligné le chef de l’État.
As Safir+ Mediarama