Une personne a été tuée dans des affrontements avec l’armée libanaise.
Une personne a été tuée jeudi soir dans un échange de tirs entre l'armée et des manifestants partisans du parti du Futur (dirigé par Saad Hariri) qui ont coupé des routes dans l'est du Liban, a affirmé vendredi un responsable des services de sécurité.
Des routes ont été coupées jeudi soir dans plusieurs secteurs en solidarité avec Aarsal, localité sunnite d’où des rebelles syriens soutenus par des jeunes libanais de la ville mènent des attaques contre leurs voisins chiites à Laboué. Il y a quelques jours, trois jeunes chiites ont été tués par des hommes armés dans une région proche d'Aarsal.
L'homme a été tué lorsque l'armée a tenté de repousser des manifestants qui ont coupé la route près de Masnaa, poste-frontière près de la Syrie, selon le responsable de sécurité, qui n'a pas précisé si la victime a été touchée par des tirs de militaires ou des manifestants.
En représailles à la mort et à la torture infligée aux trois victimes, des habitants de la localité de Laboué ont coupé une route principale reliant la localité sunnite à Baalbek, la grande ville de la région.
Dans la nuit, à la suite de négociations avec l'armée, le blocage de la route a été levé par les habitants de Laboué.
Dans un communiqué vendredi, l'armée a confirmé l'échange de tirs, faisant état de blessés chez les manifestants et les militaires (quatre) mais n'a pas fait état de mort.
Des positions de l'armée ont été la cible de tirs dans l'est du pays vendredi matin, et 22 suspects ont été arrêtés, ajoute encore l'armée.