C’est ce qu’a déclaré samedi à Doha le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague.
Londres n'a "pas pris la décision" d'armer la rébellion syrienne, a indiqué samedi à Doha son ministre des Affaires étrangères, William Hague, peu avant l'ouverture d'une réunion du groupe des soi-disant Amis de la Syrie qui doit discuter de cette question.
"Sur la question de savoir si nous devrions fournir une quelconque aide létale à l'opposition syrienne, la position reste la même: nous n'avons pas pris une telle décision", a déclaré M. Hague aux journalistes.
Le ministre, dont le pays s'était déclaré favorable à la fourniture d'armes aux rebelles a expliqué que cette question devait être discutée au préalable au Parlement.
Selon lui, l'approche britannique du conflit syrien s'articulait notamment autour d'une "plus grande assistance humanitaire" et sur l'opportunité de favoriser une solution politique.
Il faut "promouvoir une solution politique (...) Nous voulons voir réussir la conférence" de paix internationale, dite Genève 2, a ajouté le ministre.
Genève 2, proposée par Washington et Moscou, vise à parvenir à un règlement politique entre le pouvoir et l’opposition.
La réunion de Doha rassemble les représentants de 11 pays, notamment les chefs de la diplomatie américaine John Kerry, française Laurent Fabius, allemande Guido Westervelle, britannique et italienne Emma Bonino.