Mais le conflit a opposé l’armée libanaise aux groupes extrémistes, provoquant ainsi la colère de l’opinion publique libanaise.
Une source proche d’un chef d’Etat du Golfe très impliqué dans la guerre en Syrie a rapporté avoir « dépensé de grosses sommes d’argent à Saida et ailleurs pour provoquer un conflit sunnite-chiite et non un conflit avec l’armée libanaise. Un conflit avec l’armée unifie les Libanais contre les meurtriers des soldats et nous embarrasse devant nos alliés occidentaux, notamment la France ».
S’exprimant pour le quotidien libanais al-Joumhouriya, cette même source a dit : « Certains dirigeants du Golfe ont versé des milliards de dollars pour permettre à nos alliés de se tenir en face du Hezbollah. Les incidents du 7 mai ont révélé que les structures et les compagnies de sécurité étaient faites de carton. Leurs éléments ont rempli les appartements dans les quartiers et les rues. Nous avons cru que les oulémas étaient capables de remplir le vide de la faiblesse sécuritaire. Mais certains oulémas nous embarrassaient par leurs discours contraires au mode de vie libanais ».
Et de poursuivre : « La majorité de ceux qui ont combattu et qui ont résisté était des Syriens du front annosra et de l’armée syrienne libre, ou des Palestiniens du Fatah el-Islam et de Jound e-Cham ».