Des milliers de rebelles venus des quatre coins du monde participent aux combats contre les autorités syriennes.
Le chef de la diplomatie saoudienne a estimé ce mardi que la Syrie est un pays occupé, prétendant que l’ « intervention du Hezbollah et de l'Iran dans en Syrie est dangereuse ».
"Nous ne pouvons que considérer la Syrie comme une terre occupée, ce qui nécessite une réaction internationale rapide et ferme", selon le ministre saoudien.
Saoud al-Fayçal, dont le pays est un des soutiens à la rébellion en Syrie, a ajouté à la presse en compagnie du secrétaire d'Etat américain John Kerry, que Riyad ne pouvait garder le silence face à « l'intervention de Téhéran » et a invité « l'Onu à interdire les livraisons d'armes au profit de Damas ».
"Le Hezbollah, les Gardiens de la révolution iraniens et l'appui illimité de la Russie en armes, tout cela contribue à massacrer les Syriens", a-t-il encore dit, accusant le régime "d'exterminer le peuple syrien".
« Le royaume appelle à la publication d'une résolution internationale sans équivoque pour faire cesser les livraisons d'armes au régime syrien et proclame l'illégitimité de ce régime », a-t-il ajouté.
Paradoxalement, Fayçal a appelé « à livrer des armes aux rebelles sous prétexte de les aider à se défendre ».
Il a en outre appelé l'Union européenne à "mettre immédiatement en application sa décision" de lever l'embargo sur les armes "en raison des développements dangereux en Syrie".
Outre son homologue saoudien, M. Kerry devait rencontrer à Jeddah le prince Bandar ben Sultan, chef des services de renseignement et ancien ambassadeur aux Etats-Unis, avant de se rendre en soirée au Koweït dans le cadre d'une tournée dans la région.
Notons que des milliers de rebelles venus des quatre coins du monde et soutenus par l’Arabie, le Qatar, les Etats-Unis, la Turquie et autres participent aux combats contre les autorités syriennes.