"Les armes au nom de la résistance à Saida sont inacceptable et nous ne voulons pas des brigades de la résistance à Saida", a dit Bahia Hariri.
Le député du bloc de la fidélité à la résistance, Hassan Fadlallah, a expliqué que les évènements à Saida n’ont rien à voir avec la présence des appartements présumés du Hezbollah, mais font partie d’un grand projet planifié par Ahmad Assir et politiquement sauvegardé par le courant du Futur, dans le but de semer la zizanie dans le pays.
« Nous n’avons pas d’appartements à Abra (localité à l’est de Saida) mais un bureau à l’instar de toutes les forces politiques au Liban ». Assir prétend que le Hezbollah détient des appartements équipés en armés dans la localité de Abra.
M.Fadlallah a également démenti les accusations véhiculées par le Future et la députée Bahia Hariri sur la participation présumée du Hezbollah dans les combats à Saida.
« Nous avons été visés dimanche après midi à l’instar des soldats de l’armée et nous avons eu plusieurs blessés. Nous étions en état de défense et nous n’avons pas participé à l’offensive militaire de l’armée contre le quartier général de Assir », a précisé M.Fadlallah, qui a souligné que « le Hezbollah n’a pas ouvert le feu contre les domiciles ».
Il a en outre assuré que « Bahia Hariri n’est pas visée par le Hezbollah…Il est dans notre intérêt de préserver les relations avec les personnalités de cette région ».
Il est à noter que le Futur et la députée Hariri se sont contentés d’exprimer un soutien mitigé à l’armée, sans pour autant dénoncé les actes d’Assir.
Bahia a saisi l’occasion pour s’en prendre à la résistance. « Les armes au nom de la résistance à Saida sont inacceptables et nous ne permettrons pas que cet armement reste maintenu sur les territoires libanais, et nous ne voulons pas des brigades de la résistance à Saida », a-t-elle dit.
AlAkhbar traduit par AlManar