08-11-2024 01:39 AM Jerusalem Timing

Syrie : les rebelles tchétchènes décapitent 3 Chrétiens

Syrie : les rebelles tchétchènes décapitent 3 Chrétiens

Haytham Mannaa sur la liste noire de l’opposition. L’AAS libère Tal Kalakh. Des rebelles syriens sont envoyés en « Israël » pour être soignés. Et des femmes entrainées dans les mosuqées.

Les rebelles syriens ont exécuté un religieux chrétien franciscain et deux autres chrétiens de sa paroisse dans la région de Jisr-e Chogour  au nord-ouest Père François Moradde la Syrie.

Père François Morad et deux de ses adeptes avaient été enlevés du couvent latin dans le village Ghassaniyyé.

Dans la vidéo qui a filmé l’exécution des trois, en pleine nature, ses assassins parlaient un arabe classique lourd, sans accent syrien.

Certains d’entre eux avaient des cheveux longs et des traits non arabes. Ce qui permet de deviner qu’ils sont tchétchènes, surtout que ces derniers sont nombreux dans cette région.

Dans le chef d’accusation lu avec un mauvais arabe aux gens qui s’étaient attroupés autour des trois victimes, dont des enfants, il est question que l’un d’entre eux avait dans son portable le numéro de téléphone de l’armée régulière. Il est également dit qu’ils étaient en train de transporter des armes et des munitions.

L'une des victimes, avant d'être tué, s'est défendu d'avoir transporté des armes.

Père Halim Njem, le responsable de l’Église Franciscaine en Syrie a dit que « le monde devrait savoir et surtout les Occidentaux qu’en armant les rebelles, ils soutiennent des fanatiques et contribuent à tuer des Syriens, dans toutes leurs composantes, dont des Chrétiens ». 

Selon le curé de la paroisse dans le patriarcat syriaque orthodoxe, Père Gabriel Daoud, cet acte s’inscrit dans la cadre de la sédition confessionnelle qui  sévit au Moyen Orient.

«  Ils croient faire peur au peule syrien et aux Chrétiens à travers leurs exactions contre les symboles religieux , comme ce qui s’est passé avec les symboles religieux chrétiens, comme cela s’est passé avec Père François qu’ils ont décapité , ce qui constitue un moyen horrible qui n’a rien à voir avec les valeurs humaines ni avec la religion », a-t-il ajouté.

Mannaa sur la liste noire 
 

Une source proche du bureau John Weleks, le responsable du dossier syrien au ministère des affaires étrangères britannique  a révélé pour le correspondant de Syria Truth en Grande Bretagne que des préparatifs ont lieu pour liquider Haytham Mannaa, opposant franco-syrien et responsable de la Commission de coordination a l’étranger.
 

«  Des opposants syriens jouissant d’une protection du gouvernement turc sont impliqués dans la planification sur son sol d’un acte terroriste contre Haytham Mannaa » précise une source kurdo-turque pour le site, précisant que c’est Moscou qui a envoyé cette mise en garde à Ankara.
Moscou a également informé Mannaa en personne et lui a demandé de prendre ses précautions en Allemagne et en Suisse particulièrement.

A noter que l’administration américaine, et à la demande de la Coalition de la révolution et de l’opposition syrienne et du Conseil national syrien a clairement informé la direction russe que la présence de Mannaa à la prochaine rencontre Genève 2 est inconcevable. Ainsi que celle d’une délégation kurde.  

   

Tal Kalakh libéré

L’armée arabe syrienne (AAS) a sécurisé la localité stratégique de Tal Kalekh dans la province de Homs et des centaines de miliciens ont été tués et de nombreux se sont rendus aussi.

Selon le site Arabi-Press, « des tunnels, des dépôts d’armements, des munitions et des hôpitaux de L'armée à Tal Kalakhfortune ont été découverts », dans cette localité située à 5 Km du Liban et qui a longtemps servi de point de passage principal pour les armes et les miliciens de l’insurrection syrienne.

Tout de suite après, l’aviation syrienne a bombardé des repaires de miliciens dans la localité de Rasten, située au cœur de la province de Homs. Plusieurs miliciens ont été abattus.

Combats autour de la capitale

Au sud de la capitale, des dizaines de miliciens ont péri dans un pilonnage à l’artillerie, précisément contre AlHajar AlAsouad, AlQadam et les abords du camp de Yarmouk.
Les axes nord et ouest du quartier Barzé, au nord-est de la Damas ont aussi été le théâtre d’accrochages violents au cours desquels des repaires des miliciens ont été détruits.

Une journée avec l’armée

La tour MaalamineSelon le site Arabi-Press dont une équipe a escorté pendant une journée l’avancée d’une force militaire de l’AAS vers l’axe ouest de la capitale. L’armée est parvenue à libérer le commissariat de Zabaltani, puis a lancé un assaut contre les gites des miliciens à Jobar au moyen des chars.

Selon le correspondant du site,   l’avancée de l’infanterie et des chars était précédée par le véhicule Chilka, pour éviter que les miliciens ne bombardent les véhicules blindés avec de missiles MD, anti char. Cette avancée est ralentie en raison de la présence de snipers dans les bâtiments, constate aussi le correspondant.

Après avoir terminé sa mission au centre de Jobar, l’AAS s’est par la suite tournée vers le bâtiment Maalamine, une tour énorme de ciment fortifié, où les miliciens s’étaient retranchés, utilisant certains de ses appartements comme dépôts d’armements et comme base de tirs des roquettes vers la capitale.
Selon Arabi-Press, le bâtiment a été pilonné à l’artillerie tuant de nombreux miliciens. Alors que du côté du quartier Qaboune, l’armée a perquisitionné un bâtiment occupé par les rebelles, et les a tous abattus.  

Et les blessés soignés en « Israël »

La porte-parole de l’armée israélienne a indiqué que deux blessés syriens ont été transportés à l’intérieur d’Israël (Palestine occupée) pour y être soigné et ce à travers le passage de Quneitra au Golan, sans signaler s’ils sont des miliciens ou des civils.

Des miliciennes dans une mosquée

Une photographie a été postée sur la Toile présentant des femmes miliciennes encagoulées suivant un entrainement au maniement de mitrailleuse.

Selon le site Syra Truth, l’entrainement a eu lieu dans une mosquée, en l’occurrence celle du quartier Seif Ed-Dawlé, occupé par les rebelles.
Ce qui est la preuve que les lieux de prière sont utilisés par les insurgés armés comme des casernes militaires. Et explique les raisons pour lesquelles l’armée régulière est parfois obligée de les attaquer.