Abdallah est «séquestré par l’État français sur pressions américaines».
Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de soutien aux victimes de la torture, la campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah, détenu en France, a dénoncé la «torture psychologique» qui lui est infligée.
Dans un communiqué, elle souligne que «la définition adoptée par le comité de lutte contre la torture considère que la privation de liberté après qu'une peine ait été purgée est une forme de torture psychologique subie par le prisonnier.
Ainsi, le prisonnier Georges Abdallah serait victime de torture psychologique dans les prisons françaises, tout en étant victime d'arrestation arbitraire».
Agé de 62 ans, l'ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, un Américain et un Israélien, en est à sa huitième demande de libération conditionnelle.
Ses partisans, qui organisent régulièrement des manifestations à Paris et Beyrouth, l'estiment «séquestré par l'État français sur pressions américaines».
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