Les familles des prisonniers ont expliqué que leurs proches refusaient de s’alimenter pour protester contre "les mauvais traitements".
Le Parlement jordanien a appelé jeudi à des efforts
internationaux pour mettre un terme à la grève de la faim de cinq prisonniers
jordaniens en « Israël » qui refusent de s'alimenter depuis 57 jours pour
dénoncer leurs conditions de détention.
La chambre basse
du Parlement a exhorté "les organisations internationales, les défenseurs
des droits de l'Homme et la Croix Rouge à aider à mettre fin aux souffrances
des prisonniers et à faire pression pour (qu'Israël) réponde à leurs
demandes".
"Nous
tenons Israël pour responsable de la sécurité et de la vie des prisonniers
jordaniens qui poursuivent une grève de la faim illimitée", ont ajouté les
parlementaires dans un communiqué.
"Nous
soutenons leurs revendications légitimes pour bénéficier d'un traitement et de
conditions de détention décents, qui incluent la possibilité de voir leurs
familles", ont-ils poursuivi, saluant "le courage de tous les détenus
dans les prisons israéliennes pour leur résistance légendaire face à l'arrogance
israélienne et au racisme".
De leur côté,
les familles des prisonniers ont expliqué que leurs proches refusaient de
s'alimenter pour protester contre "les mauvais traitements et les dures
conditions" de détention dans les geôles israéliennes.
Elles ont
réclamé dans un communiqué publié sur Facebook qu'Israël les libère ou les
transfère en Jordanie "conformément au traité de paix de 1994" et qu’Israël
révèle le sort de Jordaniens portés disparus dans les territoires occupés.
Vingt-six
Jordaniens sont actuellement détenus par « Israël ».
En 2007, « Israël»
avait transféré dans le royaume hachémite quatre Jordaniens qui purgeaient une
peine de prison à perpétuité sous prétexte d’avoir tué deux soldats israéliens
en novembre 1990.