Les commandos de l’armée ont presque terminé les opérations de ratissage.
Les perquisitions menées par l’Armée libanaise contre les partisans du cheikh Ahmad al-Assir ont permis l’arrestation de 150 personnes, dont 50 Libanais, 60 Syriens et 40 Palestiniens.
Les derniers à avoir été appréhendés sont trois combattants qui étaient cachés dans un immeuble relativement éloigné du périmètre de sécurité.
Les commandos de l’armée ont presque terminé les opérations de ratissage. Ils ont découvert un dépôt d’armes dans un bâtiment situé assez loin du QG d’Al-Assir, près de la route menant à Abra. Des sources informées indiquent que certains immeubles ou appartements à Saïda, Charhabil et Abra renfermaient d’énormes dépôts d’armes, ce qui laisse penser qu’al-Assir préparait une opération militaire d’envergure et de longue durée, et que la région était assise, sans le savoir, sur un baril de poudre.
Les mêmes sources ajoutent que des hommes d’affaires influents, dont les noms étaient liés à Ahmad al-Assir lors de son sit-in ouvert, entreprennent des médiations pour qu’il puisse se rendre dans le camp d’Aïn el-Héloué auprès des forces islamistes.
Une source militaire a révélé que le barrage de l’armée, située sur le pont du fleuve Awali à l’entrée de Saïda, a arrêté, mardi à l’aube, deux personnes à bord d’un minibus, qui étaient placées sous surveillance par les services de renseignements.
Elles étaient en contact avec Ahmad al-Assir et Fadl Chaker pour essayer d’organiser leur fuite.
Le premier est un journaliste travaillant pour une chaine satellitaire et le second est un religieux de Saïda.
En plus des arrestations, le nombre de morts parmi les hommes d’al-Assir commence à apparaitre, grâce aux funérailles: 18. La plupart sont originaires de Saida, mais il y a aussi quelques Palestiniens et Syriens.
Al Akhbar+ Mediarama