Des officiers israéliens s’étonnent que les combattants de la résistance s’activent pour collecter des informations
« 7 années après la guerre 2006, le Hezbollah semble plus audacieux que jamais et ne cesse ses opérations de surveillance de l’armée israélienne à la frontière ».
Le constat revient au journal israélien Yediot Aharonot, citant des rapports des services de renseignements israéliens rendant compte des activités du Hezbollah à la frontière entre le Liban et la Palestine occupée.
Durant ces derniers temps, des photographies exceptionnelles ont été exposées à la direction militaire israélienne : elles montrent des éléments du Hezbollah dans les villages libanais limitrophes portant des tenues militaires et transportant des appareils militaires.
« Le commandement de la zone du nord de l’armée israélienne a expliqué ceci comme étant l’expression d’un courage de la part de l’organisation de Nasrallah », rapporte le journal.
Et de poursuivre : « l’armée israélienne ne parle pas pour autant de la fin de l’accalmie au nord qui a perduré ces 7 dernières années, mais dans les villages chiites, ils ne restent pas sages ».
Un officier supérieur de l’unité de Galilée révèle pour sa part que « cette organisation est en train de collecter des informations sur l’armée israélienne ».
« Ces jours-ci, des éléments du Hezbollah arrivent à la frontière dans de nouvelles voitures, en tenues civiles, brandissant des caméras et des appareils de vision de nuit et des jumelles sophistiquées à travers lesquels ils surveillent les déplacements de l’armée et nos activités ». précise l’officier. Selon lequel ces agissements ne sont pas des violations et l’armée libanaise ne les empêche pas. « Nous devrions faire quelque chose pour briser cette routine le plus possible », a-t-il conseillé.
Selon le journal israélien, la mission des officiers supérieurs est devenue plus compliqué depuis les critiques virulentes qu’ils ont essuyées sur leur rôle dans l’opération d’enlèvement qui a provoqué le déclenchement de la deuxième guerre du Liban.
Évoquant la présence d’éléments d’Al-Qaïda à la frontière avec la Syrie, et de concentration de forces extrémistes devant lesquelles le Hamas parait bien modéré, l’officier assure toutefois c’est à la frontière avec le Liban que le défi est le plus difficile !