"Ce type de rencontres réduit la distance entre les protagonistes locaux et avec les parrains régionaux".
Des sources concernées ont indiqué que la rencontre entre l’ambassade d’Arabie saoudite au Liban, Ali Awad al-Assiri, et le chef du Bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, a duré une heure avant que le diplomate ne soit l’hôte du général à déjeuner.
La rencontre a été jugée positive et a porté sur les développements internes. Elle reflète la volonté de l’ambassadeur de s’ouvrir à toutes les forces politiques libanaises, conformément aux instructions du roi Abdallah de déployer tous les efforts pour préserver la stabilité du Liban, qui est une constante de la politique du royaume.
Les mêmes sources indiquent que la réunion ne s’inscrit pas dans le cadre des étroits calculs internes, comme l’ont interprété certains.
Le général Aoun aussi a voulu l’inscrire dans le cadre d’une volonté d’ouverture sur l’Arabie saoudite, pour montrer son «indépendance» d’une part, et pour protéger la présence des expatriés libanais dans le Golfe d’autre part.
Surtout que des craintes entourent le sort de certains milieux Libanais dans ces pays après la décision du Conseil de coopération du Golfe de prendre des mesures contre ceux d’entre eux qui soutiennent le Hezbollah.
Commentant la visite de Assiri à Rabié, le ministre de l’Energie et de l’Eau du gouvernement démissionnaire, Gebran Bassil, a déclaré: «Cette visite est positive et elle ne doit pas gêner nos alliés.
Lorsqu’eux font preuve d’ouverture en direction de nos adversaires, nous le prenons d’une manière positive, ils doivent en faire de même, car ce type de rencontres réduit la distance entre les protagonistes locaux et avec les parrains régionaux».
An Nahar + Mediarama