26-11-2024 06:25 PM Jerusalem Timing

Ahmad elAssir s’exprime dans un enregistrement sonore

Ahmad elAssir s’exprime dans un enregistrement sonore

L’attaque qui nous visait a recueilli l’aval de la plupart des parties du 8 et du 14 mars.

Après 11 jours à sa «disparition» et à l’élimination par l’armée
libanaise de son groupe à Abra (Saida), un enregistrement audio dont la voix a
été attribuée au cheikh salafiste Ahmad elAssir a été publié jeudi soir. Dans cet
enregistrement, Assir évoque les   circonstances de l'affrontement avec l'armée,
accusant le Hezbollah de lui tendre un piège à travers « un incident prémédité au cours duquel le groupe d’Assir et les soldats de l’armée ont essuyé des tirs ».
 

L’enregistrement sonore a circulé sur la toile sous le
titre « Urgent : enregistrement sonore du cheikh combattant Ahmad
elAssir que Dieu le garde ». Dans cet enregistrement, l’imam de la mosquée
Bilal ben Rabah a dit que « Dieu se vengera de nos meurtriers et des
comploteurs. Le scénario qu’avait préparé le Hezbollah est de nous placer en
face de l’armée. Depuis 7 mois, sa stratégie était de protéger ses appartements
et de réprimer nos jeunes. Nous subissions des agressions depuis qu’Abbas
Ibrahim était directeur de renseignements ».

Il a ajouté : « Ils ont chassé les gens des bâtiments
et importé de grandes quantités d’armes. Personne n’a pu faire quoi que ce
soit. Le barrage de l’armée à Abra avait pour objectif de nous harceler. On l’établissait le jour et tout le monde l’abandonne le soir. Le 23 juin, on arrête un de nos frères à ce barrage, un soldat lui demande : Pourquoi tu as un bâton ? Il
répond : Pourquoi ? Est-ce interdit d’avoir un bâton ?  Les soldats l’ont ensuite battu juste parce qu’il était barbu ! J’ai délégué le directeur de mon bureau pour demander le démantèlement du barrage. Un feu nourri a ensuite visé nos jeunes et les soldats, probablement les tirs venaient d’un appartement proche du restaurant KFC. Le responsable des tirs est un certain Toufic Pacha, un converti au chiisme et élément du parti du diable ».  

  Il a poursuivi: «Les bombardements nous visaient de toutes parts et ils n’ont pas cessé pendant 48heures. L'incident était planifié.  Si nous voulions attaquer l’armée, pourquoi aurions-nous envoyé cheikh Ahmad Hariri ?  

L'attaque qui nous visait a recueilli l’aval de la plupart des parties du 8 et du 14 mars.

Et de terminer : « Toutes les médiations menées
par Siniora, le mufti (Salim Sousan) et d'autres n'ont pas réussi à faire
cesser les tirs. On cherchait à tuer Ahmad elAssir, et les tirs contre l'armée n’étaient
qu’un prétexte. Des soldats sunnites ont été "liquidés de derrière pour
avoir refusé de tirer sur la mosquée Bilal bin Rabah ».