C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur russe auprès de l’ONU Vitali Tchourkine.
La Russie a la preuve que les rebelles syriens ont utilisé du gaz sarin le 19 mars près d'Alep, a indiqué à la presse l'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.
Des experts russes ont recueilli des échantillons sur le site de l'attaque,
à Khan al-Assal, et les preuves ont été transmises au secrétaire général des
Nations unies Ban Ki-moon, a-t-il ajouté.
Ces preuves seront aussi communiquées aux puissances occidentales
(Etats-Unis, France, Royaume-Uni) qui ont de leur côté accusé l'armée syrienne
d'avoir eu recours à plusieurs reprises à des armes chimiques contre
l'opposition.
Selon l'ambassadeur, les rebelles syriens ont utilisé un projectile de type
"Bachar 3" et les échantillons recueillis sur le site de Khan al-Assal après
cette attaque ont été analysés par un laboratoire russe compétent en matière
d'armes chimiques. "Les résultats indiquent clairement que le projectile était
rempli de gaz sarin", a-t-il affirmé.
Le projectile et son contenu étaient récents mais "pas de fabrication
industrielle", a précisé M. Tchourkine, qui a refusé de spéculer sur la manière
dont l'opposition aurait pu se les procurer.