22 millions de personnes avaient signé une pétition appelant au retrait de M. Morsi, a rappelé Jennifer Psaki.
Sept jours après la destitution par l'armée égyptienne du président Mohamed Morsi, Washington a estimé mercredi que le peuple avait "parlé", tout en se refusant à prendre davantage position.
"Il est clair que le peuple égyptien a parlé", s'est contentée de répondre mercredi à la presse la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, à la question de savoir si les Etats-Unis considéraient encore Mohamed Morsi comme le président légitime.
"Il y a un gouvernement intérimaire en place, cela va ouvrir la voie à la démocratie, nous sommes confiants. Et nous sommes en contact avec de nombreux acteurs sur le terrain", a-t-elle ajouté.
Mme Psaki a déclaré que quelque 22 millions de personnes avaient signé une pétition appelant au retrait de M. Morsi. "Cela représente un grand nombre de gens se disant inquiets de la façon dont le pays est gouverné", a-t-elle concédé.
Depuis sa destitution, l'administration de Barack Obama reste floue sur le fait de décrire la situation comme un "coup d'Etat".
"Nous condamnons fermement toutes les affirmations, dans la presse égyptienne ou ailleurs, selon lesquelles nous prenons position pour une partie ou une autre", a-t-elle dit.