Iran et Syrie figurent parmi sept pays candidats pour quatre places ouvertes au Conseil pour la région Asie-Pacifique.
Les Etats-Unis et « Israël » ont vivement critiqué jeudi à l'ONU la volonté de l'Iran et de la Syrie de faire partie du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
L'ambassadrice américaine par intérim, Rosemary DiCarlo, a qualifié ces candidatures de "tout à fait déplacées" en raison des violations des droits de l'homme dans ces deux pays, tandis que son homologue israélien Ron Prosor parlait d'"aberration".
Iran et Syrie figurent parmi sept pays candidats pour quatre places ouvertes au Conseil pour la région Asie-Pacifique, selon des diplomates. Les autres candidats sont la Chine, la Jordanie, les Iles Maldives, l'Arabie saoudite et le Vietnam.
Un vote est prévu à l'Assemblée générale de l'ONU en novembre pour les départager.
En tout, 14 des 47 sièges du Conseil, dont le siège est à Genève, doivent être renouvelés à cette occasion.
Chaque groupe régional pré-sélectionne ses candidats, qui sont ensuite soumis au vote de l'Assemblée et élus sans problème la plupart du temps.
Des diplomates occidentaux s'attendent cependant à une forte opposition aux candidatures de Téhéran et Damas parmi les 193 membres de l'Assemblée générale.
"Les pays asiatiques vont être soumis à un lobbying intense à ce sujet", a prédit un diplomate asiatique.
Il est à noter que la Syrie et l’Iran n'ont pas encore soumis formellement leur candidature.