22-11-2024 10:38 PM Jerusalem Timing

La relation avec le CPL est stratégique, assure le Hezbollah

La relation avec le CPL est stratégique, assure le Hezbollah

si des divergences peuvent apparaitre autour de dossiers libanais internes, cela est tout à fait naturel entre des «alliés libres»

La relation avec le CPL est stratégique, assure le HezbollahDes sources du Hezbollah assurent que la relation entre le parti et le Courant patriotique libre (CPL) est stratégique, et si des divergences peuvent apparaitre autour de dossiers libanais internes, cela est tout à fait naturel entre des «alliés libres» car cette alliance «n’est pas dirigée par une ambassade ou une partie étrangère».

D’autres sources du 8-Mars ajoutent que le général Michel Aoun «n’est en rien différent des autres composantes de cette alliance sur le plan politique».

Concernant la Résistance, les positions du leader du CPL sont aussi stables que celles du 8-Mars et sa vision concernant «l’offensive takfiriste dans la région est claire et solide». Une autre source souligne que le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, ne cesse de répéter que «la Résistance a une dette envers le général Aoun et a confiance en lui».

Les alliés du Hezbollah indiquent que les divergences avec le général Aoun au sujet de la prorogation du mandat du commandant en chef de l’Armée sont «vraies et naturelles.» Le chef du CPL estime que ce poste, dédié aux maronites, ne peut être pourvu sans consultations préalables avec lui. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de ses alliés.

Pour sa part, le souci du Hezbollah est de préserver sa relation avec le général Aoun tout en sauvegardant l’unité de la scène chiite (en allusion à la relation avec le président du Parlement Nabih Berry).

Concernant spécifiquement la question de Kahwaji, le Hezbollah a de nombreuses préoccupations et il n’a peut-être pas accordé à cette affaire l’importance qu’elle méritait, sa priorité étant de protéger l’institution militaire et son efficacité.

De plus, le Hezbollah juge que la situation de l’armée sous le commandement de Jean Kahwaji est «bonne» et il n’est pas possible de trouver un remplaçant dans les circonstances actuelles caractérisées par de profondes divisions internes.

Al Akhbar + Mediarama